Après les chantiers d’Abomey-Calavi, de Cotonou et de Porto-Novo, le ministre du Cadre de vie, des transports, chargé du développement durable, a effectué une descente sur les sites de mise en œuvre du Programme d’assainissement pluvial de Cotonou (Papc-Bei) pour s’enquérir de l’évolution des travaux. C’était hier jeudi 16 novembre 2023.
Le ministre du Cadre de vie, des transports, chargé du développement durable, a visité les chantiers du Programme d’assainissement pluvial de Cotonou (Papc-Bei) en vue d’apprécier le niveau d’avancement des travaux et donner des recommandations au besoin pour la qualité des travaux. Akpakpa-Dodomè, Yènawa, Ahouansori et Godomey-Xwlacomè sont les sites visités par José Tonato hier jeudi 16 novembre 2023. A chaque étape de sa visite, le ministre du Cadre de vie, des transports, chargé du développement durable s’informe, se renseigne et donne des orientations. A la fin de la visite, François Agbémandjè, directeur du pôle aménagement urbain et assainissement au niveau de la Société des infrastructures routières et de l’aménagement du territoire (Sirat) confie que le Programme d’assainissement pluvial de Cotonou en cours prend une vitesse de croisière. « Selon les rapports qui nous sont remontés, nous devons être globalement à 40% d’avancement sur l’ensemble du Papc-Bei qui couvre 70% du territoire de la ville de Cotonou. Nous avons une dizaine de lots qui sont en train d’être mis en route et aujourd’hui ce qu’on peut dire rien qu’avec ces 40% d’avancement physique nous constatons déjà la joie de la population », a notifié François Agbémandjè. Il explique que trois ou quatre lots environ ont été visités et la délégation ministérielle a circulé dans ces quartiers. « Vous avez vu Vêdoko, ceux qui fréquentent le quartier savent bien qu’entre temps, on ne peut pas y circuler. Aujourd’hui, nous avons circulé et vous avez vu que toutes les rues de Vêdoko que nous avons parcourues aujourd’hui sont pavées et complètement assainies », s’est réjoui le directeur du pôle aménagement urbain et assainissement au niveau de la Société des infrastructures routières et de l’aménagement du territoire. Il estime que le débat faisant état de ce que malgré la mise en œuvre du Papc-Bei, la ville de Cotonou est inondée ne tient plus. Il invite à visiter les zones où le projet est en cours pour constater la joie et la satisfaction de la population. « Nous avons encore 60% de travaux à faire et je pense qu’à l’issue des travaux, et comme l’a souligné le ministre e charge du Cadre de vie, Cotonou va conjuguer au passé le phénomène d’inondation véritablement », a-t-il renseigné.
Le niveau d’avancement compatible avec les délais consommés
Marcelin Bocovè, directeur général adjoint de l’Agetur, a pour sa part exprimé sa satisfaction par rapport à l’avancement des travaux. Il ajoute qu’à la date d’aujourd’hui, certains tronçons sont déjà complètement achevés. Certains collecteurs sont réalisés quasiment à 100%. « Donc, c’est pour dire que globalement, au niveau de l’avancement des travaux, le niveau est compatible avec les délais consommés, et surtout avec la visite du ministre; nous avons pu adresser quelques difficultés dans la mise en œuvre de ces travaux. Le ministre a donné des instructions très claires qui nous permettent de livrer complètement ces travaux dans les prochains jours », a insisté Marcelin Bocovè. Concernant les difficultés, il a fait savoir qu’elles sont relatives principalement à des questions de déplacement de réseau. La construction des voies, avance-t-il, nous impose aujourd’hui de traiter convenablement les réseaux d’eaux, d’électricité et les réseaux de téléphonie pour que quelques mois après l’achèvement des travaux on n’ait pas d’autres interventions qui viendraient dégrader ce qui est fait. « Donc, nous avons pour obligation de bien adresser ces questions et il faut dire que ça avait pris un peu de temps au début pour nous entendre avec les concessionnaires et les intervenants. Mais, à la date d’aujourd’hui, l’essentiel de ces réseaux sont maîtrisés, mais il reste simplement à faire quelques raccordements et c’est ça qui fait l’objet des travaux d’achèvement qui restent à faire », a expliqué le directeur général adjoint de l’Agetur. Il estime qu’au-delà de ces questions de déplacements de réseau, quelques points d’achoppement subsistent encore. « Il y a encore quelques riverains qui bloquent l’avancement des travaux. Donc, le ministre a été clair. Il a donné les instructions qu’il faut et dans les jours à venir ces questions-là seront complètement levées », a-t-il rassuré. Par ailleurs, il avoue qu’il y a un petit retard par rapport au délai contractuel qui sera rattrapé après le passage du ministre.
Odi I. Aïtchédji