La suspension de la diffusion des médias français France 24 et Rfi au Niger par la junte n’est pas du goût de Paris. Dans un communiqué rendu public ce jeudi 3 août 2023, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a condamné cette décision des putschistes. « La France condamne très fermement la suspension de la diffusion de France 24 et de Rfi au Niger », peut-on lire sur les canaux digitaux du ministère. Et au Quai d’Orsay d’ajouter : « La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la protection des journalistes et de tous ceux dont l’expression concourt à une information libre et plurielle et au débat public, partout dans le monde ». « Au Niger, les mesures prises contre la presse s’inscrivent dans un contexte de répression autoritaire conduite par les auteurs de la tentative du coup d’Etat », renseigne le communiqué. « Après avoir pris en otage le président élu de la République du Niger, ils se livrent à une campagne d’arrestations arbitraires contre les représentants démocratiques. La France condamne ces violations graves des libertés fondamentales. », conclut le communiqué ci-dessous publié.
Communiqué du ministère de l’Europe et des affaires étrangères
Niger – Condamnation de la suspension de France 24 et de Rfi (3 août 2023)
La France condamne très fermement la suspension de la diffusion de France 24 et de Rfi au Niger.
La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la protection des journalistes et de tous ceux dont l’expression concourt à une information libre et plurielle et au débat public, partout dans le monde.
Au Niger, les mesures prises contre la presse s’inscrivent dans un contexte de répression autoritaire conduite par les auteurs de la tentative du coup d’Etat.
Après avoir pris en otage le président élu de la République du Niger, ils se livrent à une campagne d’arrestations arbitraires contre les représentants démocratiques. La France condamne ces violations graves des libertés fondamentales.