La première session ordinaire de l’Assemblée nationale en 2025 a été ouverte par son président Louis Vlavonou, le jeudi 10 avril 2025 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Son discours est axé sur trois points essentiels. C’était en présence du président du Parlement panafricain, Fortune Zephania, des chefs des institutions de la République, des membres du gouvernement, du maire de la ville capitale, Charlemagne Yankoty, du préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou et de plusieurs personnalités politiques.
Avec 95 députés présents, le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a ouvert la première session ordinaire de son institution au titre de l’année 2025 par un discours axé sur trois angles. Tout d’abord, le chef de la Représentation nationale a dénoncé le terrorisme qui sévit au Bénin, surtout dans sa partie septentrionale. A cet effet, il a indiqué que ce phénomène a pris de l’ampleur dans la sous-région après la mort du guide libyen, Kadhafi. « C’est ensemble qu’on est fort…», a-t-il déclaré, invitant à une unité d’action contre ce fléau entretenu par des divorcés sociaux.
Ensuite, dans son allocution, le président Louis Vlavonou a mis un accent particulier sur les prochaines élections générales au Bénin. Selon ses propos, ces joutes électorales sont le fruit des réformes politiques à l’ère de la Rupture. A ce niveau, il a invité les différents acteurs politiques à faire preuve de responsabilité sur le terrain, car à l’en croire, la pré-campagne est déjà ouverte.
Enfin, le président de l’Assemblée nationale a rappelé quelques points inscrits à l’ordre du jour de la présente session. Une vingtaine de dossiers sont au programme sans oublier d’autres en attente. Pour cela, il a invité tous les députés à travailler d’arrache-pied, car selon lui, l’enjeu, c’est le Bénin.
Avant Vlavonou, le président du Parlement panafricain était à la tribune de l’Assemblée nationale. Il a fait l’apologie de son institution et son rôle pour le développement du continent africain.
Jules Yaovi Maoussi (Br Ouémé-Plateau)
Quelques impressions de députés
Moukaram Koussonda, député Br : « Le président du Parlement panafricain a apprécié la gouvernance du Bénin »
« Comme le prescrit la Constitution, nous avons assisté à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale. Nous avons deux sessions ordinaires par an. La première se tient dans la première quinzaine du mois d’avril et la deuxième dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre. Aucune ne doit dépasser trois mois. Il peut avoir des sessions extraordinaires. Le président l’a bien expliqué aux députés. Nous avons eu l’opportunité de recevoir aujourd’hui le président du Parlement panafricain. Il a apprécié la gouvernance du Bénin, le fonctionnement des institutions de la République. Il a dit que le Bénin est une vitrine de la démocratie. Il a insisté sur ce fait. Il a également parlé de l’opposition. Il a affirmé qu’il ne faut pas s’opposer à tout. Quant au président de l’Assemblée nationale, il a dit que nous devons corriger notre règlement intérieur et que les dossiers continuent d’arriver du côté du gouvernement. Le Code sur le numérique sera aussi touché. Nous avons du boulot. Voilà les dossiers essentiels qu’il a abordés dans son discours…»
Djamila Sabi, député de l’Up le Renouveau : « Il faudrait qu’il y ait la paix au Bénin…»
« A travers son discours, le président du Parlement panafricain a mis l’accent sur les femmes, parce qu’il doit avoir au moins une femme dans l’équipe de cinq membres à envoyer au Parlement panafricain. C’est déjà une fierté, parce que, sans la femme, l’équipe ne sera pas acceptée. Également, il faut retenir dans le discours du président de l’Assemblée nationale que nous avons assez de dossiers pour cette rentrée parlementaire. Le point fort que j’ai noté et j’invite tous à y méditer, c’est ce que le président a dit à la fin : l’enjeu, c’est le Bénin et non les différents partis politiques. Il faut qu’on sache pour les élections générales à venir, que c’est le Bénin qui compte et non nos propres ambitions. Il faudrait qu’il y ait la paix au Bénin. Que nous nous unissions pour communiquer autour de cela pour que les populations à la base puissent comprendre l’enjeu du couplage desdites élections. C’est ce qui attend…»
Justin Agbodjèté, député Up le Renouveau : « Je suis très ravi des deux discours »
« Je suis très ravi des deux discours. Ma joie est que le président du Parlement panafricain a accepté notre invitation. Il a informé et expliqué à nos collègues députés ce que nous faisons là-bas, afin que la communication puisse passer. C’est une joie pour moi. J’espère que comme moi, d’autres collègues sont ravis des deux discours. Les points énumérés par le président Louis Vlavonou sont capitaux…»
Propos recueillis par J. Y. M.