Face à la presse nationale, ce jeudi 8 février 2024, Patrice Talon s’est prononcé sur la situation du Niger. Si les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont durement éprouvé le pays, Patrice Talon estime qu’il est temps d’y mettre un terme et de changer d’approche. La Cédéao, en sa qualité de garante de la démocratie, ne pouvait rester insensible à la situation du Niger après la remise en cause de l’ordre constitutionnel. Aujourd’hui, estime Patrice Talon, l’eau a coulé sous les ponts et il est temps que la Cédéao change d’approche vis-à-vis du Niger. « Il faut être réaliste. Je suis le premier à vouloir que les sanctions s’arrêtent » a laissé entendre le président béninois. Pour lui, les béninois ne sont pas d’accord avec les sanctions. Cependant, la Cédéao à laquelle appartient le Bénin, ne pouvait rester insensible face à la situation. Aux dires du chef de l’Etat, la fermeture des frontières, créé un manque à gagner considérable au Bénin même si les préjudices subis du côté du Niger sont plus considérables. La nouvelle posture du chef de l’Etat est de faire table rase de tout ce qui a pu se passer et de demander aux peuples des pays dirigés par des putschistes, ce qu’ils veulent réellement et en prendre acte.