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L’émission « L’invité du dimanche » de la télévision nationale a reçu hier dimanche 23 février 2020, Me Paulin Akponna. Expert comptable et directeur général du Fonds national de promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes (Fnpeej), il a opiné sur les acquis de la Conférence nationale des forces vives de février 1990 et la gouvernance Talon.
La Conférence nationale, après trois décennies, a donné des résultats mitigés. Me Paulin Akponna, Directeur général du Fonds national de promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes (Fnpeej), le pense sincèrement. Sur l’émission « L’invité du dimanche », l’invité de Prévert Noutéhou estime qu’à part plusieurs alternances observées à la tête du pays, l’initiative n’a rien apporté au développement du pays. « La Constitution du 11 décembre 1990 taillée sur mesure a été mise en place pour régler des problèmes politiques. Malheureusement, elle n’a pas permis de régler les problèmes d’ordre économique », a-t-il souligné. Mais aujourd’hui, l’espoir renaît avec la révision de la Constitution en novembre 2019 qui a permis d’opérer des ajustements qui prennent en compte le développement économique. « Le développement est une question de volonté, de travail, de vision, d’orientation et c’est ce qui nous a manqué pendant les 26 dernières années avant l’avènement de Patrice Talon au pouvoir », a mentionné le Directeur général du Fnpeej. L’expert comptable reste optimiste en déclarant que le Bénin cessera d’être considéré comme un pays sous-développé dans les trente prochaines années. « Pendant quatre ans de gouvernance, le chef de l’Etat a remis le pays sur les rails. Il a apporté une solution à nos problèmes à travers le Programme d’actions du gouvernement avec des réformes tant au plan institutionnel que dans le sens de la restructuration de notre économie. Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de faire le bilan du Pag, car les résultats sont réels et palpables. La gouvernance de Patrice Talon a changé le visage de notre pays », a confié Paulin Akponna.
Le Bénin fait mieux que la Chine
Les performances économiques du Bénin ont été aussi abordées. Selon l’invité, le Bénin fait mieux que de grandes Nations, notamment la Chine. « Nous sommes à un taux de croissance qui tutoie les 7%. La Chine, le pays le plus émergé des pays émergents a un taux de croissance de 6,3%. Le Bénin a fait mieux et lève les fonds sur les marchés européens », s’est réjoui l’expert comptable. Tous ces résultats, à l’en croire, sont à mettre à l’actif du Chantre du Nouveau départ dont la gouvernance a permis d’impulser le développement du pays dans tous les secteurs. « Le chef de l’Etat a dit qu’il va être porté en triomphe à la fin de son mandat. Je dis qu’il est le Mao des temps modernes pour le Bénin », a affirmé l’un des porte-étendards du Bloc républicain dans la 10ème circonscription électorale. Il faisait ainsi allusion au président chinois Mao Zedong qui a jeté dans les années 60 et 70 les bases du développement économique de son pays. De l’avis de l’expert-comptable, « si le cap actuel est maintenu, d’ici 30 ans, on pourra faire un bilan élogieux pour sortir le Bénin du sous-développement afin de devenir un pays émergent ».
« Yayi est coutumier en fauteur de trouble »
Le dernier message publié par le président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) était également au cœur de l’émission. « C’est une sortie de trop. Il ne fallait pas la faire. Lorsque vous avez la chance de diriger une institution aussi prestigieuse comme la Boad pendant 10 ans et que vous avez eu l’occasion de diriger le pays pendant 10 ans aussi, la pudeur aurait pu guider le président Boni Yayi pour qu’il se coule douce sa retraite d’ancien président de la République », a déploré Me Paulin Akponna. Il suggère au leader charismatique des Cauris d’éviter de continuer à jouer au fauteur de trouble et de se retirer de la scène politique. A défaut de se retirer de la scène politique, Paulin Akponna recommande au prédécesseur de Patrice Talon à La Marina d’accompagner l’actuel chef de l’Etat afin que ce dernier puisse mettre le pays sur les rails du développement. « Quand vous atteignez ce niveau et que vous devez faire de la politique, il faut que cela aille dans le sens de l’accompagnement de la dynamique en cours », a-t-il fait savoir.
Marcus Koudjènoumè
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