Malgré la fusion en 2022 entre l’Union progressiste (Up) et le Parti du renouveau démocratique (Prd), donnant naissance à l’Union progressiste le Renouveau (Up le Renouveau), le Prd continue de justifier son existence légale, ce qui suscite une controverse dans la vie politique béninoise. Interrogé sur le plateau de Daabaru Tv, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a rappelé que la Cour constitutionnelle a validé la fusion, ce qui signifie que les partis initiaux Up et Prd ont juridiquement cessé d’exister. Il a précisé que l’accord de fusion prévoit qu’aucun des anciens partis ne peut revendiquer ou exploiter ses anciens attributs pendant une période de quinze ans. « Les textes internes des partis ne peuvent pas prévaloir sur les lois de la République », a-t-il insisté. Concernant les militants mécontents, Wilfried Houngbédji a souligné qu’ils sont libres de quitter l’Up le Renouveau et de créer une nouvelle formation politique. Toutefois, ils ne pourront pas reprendre le nom ou les symboles du Prd ou de l’Up. Selon lui, la démarche du Prd vise principalement à préserver ses intérêts en vue des prochaines élections. Il reste néanmoins confiant que les responsables politiques concernés, sauront trouver une solution à cette situation.
Léonce Adjévi