L’avènement de la réforme du système partisan doit s’arrimer au respect de certains préalables au niveau des partis politiques à l’instar des grandes démocraties. Il en est ainsi de la question des primaires au niveau des partis. Malheureusement, force est de constater que des chapelles politiques tentent malicieusement d’éluder la question dans la fièvre de la pré-campagne alimentée en perspective aux élections de 2026. Ce constat a suscité à Adé Fidégnon Agbowaï, Coordonnateur du Cadre d’outillage de la jeunesse à l’engagement et au militantisme citoyens (Cojem-Citoyens), une tribune dont l’intégralité est ci-dessous publiée.
Le classement récent de l’opposition parlementaire en dit long sur la mise au vert en vue des échéances 2026.
Laboratoire de la démocratie, le Bénin continue de porter dignement le flambeau continental avec la réforme partisane ainsi-que les élections générales (Présidentielle-Législatives-Communales) à venir.
Une première depuis notre accession à la souveraineté, des partis nationaux ont vu le jour via de grands regroupements tranchant avec la marmaille politicienne antérieure.
Nation forte rimant avec institutions fortes, la société civile note cependant un dépaysement dans le paysage politique. D’aucuns, nostalgiques des errements ensevelis, semblent pécher par omission actant goguenards les taches épurées au détergent de la rupture, écopant de rappels cinglants à l’ordre dorénavant constitutionnel.
Qu’attendent les formations politiques régulières pour l’avant-goût de primaires désormais incontournables ?
D’enfant malade à laboratoire de la démocratie, telle la chenille papillonnant, la Nation Bénin renaît perpétuellement de ses cendres pour la fierté de tous ses citoyens vêtus de la gloire patriotique.
Enfants du Bénin, debout !
Adé Fidégnon Agbowaï