Après avoir surfé sans succès sur l’agression de l’ancien ministre de la Jeunesse, des sports et loisirs, Ganiou Soglo, pour s’attirer la sympathie des Béninois, qualifiant l’acte de terrorisme politique, Reckya Madougou vient une fois encore de s’illustrer tristement. Hier, mardi 9 février 2021, sur sa page Facebook, elle a lancé un appel à la libération des parrainages pour la Présidentielle du 11 avril prochain. Profitant de son poste, la conseillère spéciale du président togolais, Faure Gnassingbé, a déclaré faire l’objet de menaces et d’intimidations auxquelles elle est imperméable. « Je suis sensible à vos peines, j’entends votre rage face à leurs aboiements contre ma candidature à votre service », a-t-elle écrit. Et d’ajouter : « Je suis imperméable aux diatribes des activistes qu’ils ont lâché à mes trousses sur les réseaux. Je resterai insensible aux forfaitures des 250 nouveaux activistes qu’ils viennent de recruter pour me dénigrer ». Si le ridicule pouvait tuer ! L’ancienne collaboratrice de Yayi Boni doit comprendre que personne n’a son temps pour se mettre à ses trousses. Les Béninois n’ont pas besoin de ses agitations stériles de nature à les distraire. Si Réckya Madougou est candidate, le moins qu’elle puisse faire, c’est qu’elle se concentre sur sa candidature en allant à la recherche des parrainages qu’elle pense à tort qu’ils sont confisqués et qu’il faille les libérer. Les Béninois ont compris que c’est une perte de temps de se soucier des hommes politiques notamment une parvenue au parti « Les démocrates ». Si elle était vraiment populaire comme elle le prétexte, elle aurait pu convaincre le parti à aller quérir les parrainages et se mesurer à l’actuel locataire du Palais de La Marina dont la côte de popularité ne cesse de grimper. Le Bénin ne se limite pas qu’à Parakou et elle doit le savoir. La prière organisée dans la cité des Koburu à l’intention des défunts de sa famille pour tester sa côte de popularité si elle en a une, n’est qu’une farce. La foule qu’elle confond aux électeurs, nous savons comment elle était mobilisée sous son mentor entre 2006 et 2016. Prétexter de cette foule pour crier partout qu’on est populaire et envisager une razzia dans l’urne le 11 avril prochain, est le signe d’une naïveté politique. De toutes les façons, la compétition électorale aura lieu. L’opposition sérieuse et conséquente envers elle-même y participera car elle a pris ses dispositions pour aller quérir les parrainages. Les pseudos opposants qui jouent aux trouble-fêtes n’auront que leurs yeux pour pleurer.