Le Bénin est toujours aux premières loges pour ce qui est de la production du coton. Sur le continent africain, le Bénin occupe la première place et s’y maintient depuis trois années. Cette performance est le fruit de la politique agricole impulsée par le gouvernement sous le leadership éclairé du président Patrice Talon.
Le secteur cotonnier béninois est sous de bons auspices sous le gouvernement du Nouveau départ. En dépit des crises économiques qui ont secoué le monde ces dernières années, le Bénin conserve son titre de premier producteur de l’or blanc sur le continent noir. Ces performances enregistrées dans le secteur ces trois dernières années avec une production record de 728.000 tonnes de coton brut en 2021 sont illustratives de la détermination du gouvernement à maintenir le cap et faire de ce secteur, un secteur clé de l’économie béninoise. Cette production historique a permis au Bénin de creuser substantiellement l’écart d’avec la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso, ses trois concurrents sur le continent. Depuis la campagne cotonnière 2018-2019, le pays a conquis sa place de leader en matière de production de l’or blanc. Ce qui a contribué au relèvement significatif de son Produit intérieur brut (Pib). Cette remontée spectaculaire a été possible grâce à la politique mise en place par le gouvernement. L’évolution de la production cotonnière ces 10 dernières années révèle que jusqu’en 2016, le Bénin n’a jamais franchi la barre des 500000 tonnes. Lors de la campagne 2016-2017, première campagne sous le régime Talon, le Bénin a enregistré 451.124 tonnes. A cette date, le pays était classé à la quatrième loge en Afrique. Depuis lors, les performances sont allées crescendo, permettant au Bénin de monter à 597.373 tonnes lors de la campagne 2017- 2018. En 2018-2019, le Bénin a atteint une production de 678.000 tonnes, ce qui lui a valu d’être le 1er producteur en Afrique. Cette prouesse historique ne fait que confirmer la bonne dynamique de ce secteur, qui a bondi de 123 % depuis 2015. Il est à noter qu’avant l’avènement du régime du Nouveau départ, le Bénin n’a pas fait mieux que de se maintenir au quatrième rang en Afrique. C’est la preuve qu’avec rigueur et détermination, le Bénin peut se révéler davantage dans moult domaines, au plan continental et international. Rappelons que l’État depuis l’avènement du régime du Président Patrice Talon ne met plus aucun franc dans la campagne cotonnière au Bénin.
Objectif : 1 million de tonnes
Le Bénin n’entend pas se faire ravir la vedette pour ce qui est de la production cotonnière. Leader africain depuis quelques années, le pays envisage d’atteindre un million de tonnes. Le rêve paraît surréaliste et utopique, mais au regard de la détermination du sens de méthode dont fait montre le gouvernement, il serait impertinent de dire que cet exploit n’est pas impossible à réaliser. Le gouvernement à travers le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, a déjà donné le ton, lors du lancement officiel de la campagne agricole 2022-2023. A cette occasion, Gaston Dossouhoui appelait tous les acteurs de la chaine agricole, à faire de cette campagne une réussite. Déjà à près de 800 mille tonnes en 2021, un petit effort supplémentaire permettra au Bénin de réaliser son ambition d’atteindre le cap des 1 million de tonnes. Déjà, certains facteurs sont de nature à faire nourrir un regain d’optimisme quant à la concrétisation de cette ambition. Il faut rappeler que la filière coton est la mieux organisée des filières agricoles du Bénin. L’Agence interprofessionnelle de coton (Aic) composée des producteurs et des égreneurs, devra poursuivre l’encadrement pour les Communes productrices du coton tout en veillant à la disponibilité en temps réel des intrants. De grandes productions en sortiront et les égreneurs doivent être prêts à toutes les acheter. A ce niveau, les signaux sont au vert selon des experts. Les producteurs, doivent pour leur part veiller à mettre en pratique les techniques qui leur ont été enseignées pour une meilleure productivité. L’Etat quant à lui, s’emploiera à trouver un mécanisme d’accompagnement financier des cotonculteurs. Sur ce plan, le gouvernement a fait des efforts significatifs en mettant à disposition des intrants qu’il a subventionnés à coût de milliards. C’est dire que le bout du tunnel n’est plus loin.
Gabin Goubiyi