Les responsables des fédérations sportives béninoises sont informés sur les nouvelles opportunités de financement offertes par le projet français « Vivre ensemble par le sport ». C’est l’exercice auquel s’est attelé Ahmed Taofik, Conseiller technique à la jeunesse, aux loisirs et handisports, courant la semaine dernière.
Face aux représentants des Fédérations, Ahmed Taofik a présenté les moindres détails de ce projet né du partenariat entre le ministère des Sports et l’Ambassade de France au Bénin. Il a souligné l’importance de cette initiative : « Grâce à ce projet, nous souhaitons donner un nouvel élan au sport béninois en offrant aux fédérations les moyens de développer leurs activités et d’atteindre de nouveaux objectifs », a-t-il souligné. Encourageant les fédérations à se saisir de cette opportunité, il a expliqué les modalités de dépôt de candidatures pour les appels à projets. À l’en croire, ce projet vise à promouvoir l’inclusion sociale et le développement local à travers le sport. Les fédérations présentes ont salué cette initiative. Aussi, a-t-il souligné que le projet répond à un réel besoin sur le terrain. « L’entrevue qu’on vient d’avoir avec le conseiller nous permet de faire un autre projet pour bénéficier de ce financement, car il est très important pour nous d’avoir des répondants partout au Nord. Avec les orientations du conseiller technique, on est bien outillé pour présenter un très bon projet. Il a parlé des possibilités pour les fédérations sportives et de l’orientation que le projet donne. Vivre-ensemble est un projet de l’ambassade de France qui va nous permettre de répondre partout », a renchéri Marius Tchibozo, président de la fédération de Roller sports. À son tour, Rahman Ouorou Barè, président du Comité paralympique du Bénin, indique que le Bénin a des chances d’avoir bénéficié de ce projet. « Nous avons la chance de bénéficier déjà de ce projet que nous sommes en train de mettre en œuvre actuellement dans la commune de Djougou. Le projet tourne autour de l’initiation des personnes handicapées de Djougou au basketball. À part le handibasket, nous allons les former aux activités génératrices de revenus pour leur permettre d’avoir une certaine autonomie financière. Nous allons postuler à nouveau avec d’autres thématiques », a-t-il confié. Il faut noter que cette rencontre marque une étape importante dans le développement du sport au Bénin. Les Fédérations, désormais informées des opportunités offertes, sont invitées à présenter des projets ambitieux et innovants. Le ministère des Sports et l’Ambassade de France se tiennent à leur disposition pour les accompagner dans cette démarche.
Karol B. Sékou (Coll)