Dans le souci d’améliorer les conditions de vie des populations, le gouvernement béninois a bénéficié d’un financement de près de 60 milliards de Fcfa de la Banque mondiale grâce à son projet Gbéssoké. Un projet (Gbéssoké) qui vise à diversifier les services sociaux pour réduire la pauvreté notamment à travers l’augmentation du nombre d’infrastructures destinées à la délivrance des services et prestations sociaux et la favorisation de la mise en œuvre de l’économie solidaire intégrant les activités génératrices de revenus, l’éducation financière et les microcrédits . La cérémonie d’accord sur le projet Gbéssoké s’est tenue le mardi 11 avril 2023 à Washington Dc à l’occasion des réunions printanières de la Banque mondiale (Bm) et du Fonds monétaire international (Fmi) en présence de Romuald Wadagni, ministre d’État, ministre de l’économie et des finances.
Communiqué de presse
Poursuite de la concrétisation du hautement social de Patrice Talon : le Gouvernement mobilise auprès de la Banque mondiale un financement de 60 milliards de FCfa pour la mise en œuvre du programme dénommé « Gbessoké ».
Le 11 avril 2023, en marge des Réunions de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiennent à Washington Dc, M. Romuald Wadagni, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances a procédé à la signature avec la Banque mondiale, d’un accord de financement de 100 millions de dollars, soit environ 60 milliards de FCfa, pour la mise en œuvre du Programme « Gbessoké » qui vise une diversification des services sociaux aux fins d’intensifier le dispositif de réduction la pauvreté.
Ce programme fondé sur la mobilisation sociale et l’engagement communautaire ambitionne de :
- mettre aux normes et d’augmenter le nombre des infrastructures destinées à la délivrance des services et prestations sociaux. Plus précisément, il s’agit de la transformation des Centres de promotion sociale en guichets uniques de protection sociale pour améliorer l’offre de services d’identification complémentaire, d’insertion au registre social unique, l’information et l’accès à tous les produits. Ces actions soulageront les populations de tracasseries et des peines pour accéder aux services d’action sociale ;
- soutenir la capacité productive et d’autonomisation des ménages pauvres extrêmes et ceux victimes des chocs covariants, pour leur relèvement économique à travers l’appui et l’accompagnement pour un développement humain holistique (viabilité économique, sanitaire et éducative). Il s’agit plus particulièrement de promouvoir l’inclusion économique des couches vulnérables en facilitant leur contribution à la constitution de la richesse nationale ;
- favoriser la mise en œuvre de l’économie solidaire intégrant les activités génératrices de revenus, l’éducation financière et les microcrédits.
« Gbessoké » ou « porter haut » en langue yoruba vient en complément aux quatre volets (assurance maladie, formation, micro-crédit et retraite) en cours d’opérationnalisation sous le projet Arch, et impactera à terme, près de 3 millions de personnes vulnérables. Il vient renforcer les efforts du Gouvernement visant l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
Cette cérémonie de signature a connu la présence de M. Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Madame Coralie Gevers, Directrice des opérations pour le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo ; et M. Atou Seck, Représentant résident de la Banque au Bénin.