Un forum sous-régional entre les membres des Groupes techniques de travail (Gtt) de trois pays de mise en œuvre du Projet sur les indicateurs du travail forcé (Flip), se tient depuis hier, jeudi 21 novembre 2024 à Cotonou. Il s’agit du Bénin, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. L’événement qui réunit également d’autres institutions nationales et internationales concernées au Bénin, a été lancé par la ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys.
Le forum sous régional entre les membres des Groupes techniques de travail (Gtt) de trois pays (Bénin, Côte d’Ivoire et Ghana) de mise en œuvre du Projet sur les indicateurs du travail forcé (Flip), sera l’occasion de partager les enseignements tirés et les meilleures pratiques, d’explorer les possibilités de collaboration continue et de discuter d’une approche régionale de la lutte contre le travail forcé et la traite des personnes. Dans son mot de bienvenue, la directrice nationale de Flip-Bénin, s’est réjouie du choix porté sur le Bénin et a témoigné sa reconnaissance aux différentes parties prenantes, notamment au président-directeur général de l’Ong Vérité, qui se charge de la mise en œuvre du Flip. En procédant à l’ouverture du forum, la ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, a confié que cet atelier est capital. « Selon les dernières estimations de l’Organisation internationale du travail (Oit), environ 25 millions de personnes sont embrigadées dans le travail forcé, tandis qu’environ 4,8 millions sont victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle. Ces chiffres sont alarmants et doivent nous pousser à agir, car, derrière ces statistiques, se cachent des souffrances individuelles, des vies brisées, des familles déchirées. Derrière chaque chiffre, il y a un être humain qui souffre ». Pour finir, elle a exhorté les participants à prendre part activement à la réflexion et à partager leurs expériences respectives sans retenue.
Les résultats attendus
Il est, entre autres, attendu à la fin de ce forum que les résultats du projet Flip dans chaque pays soient connus des participants ; l’identification des nouvelles formes de travail forcé et de traite des personnes dans la région et les nouvelles stratégies d’action pour lutter contre et l’adoption d’une feuille de route pour participer aux conversations nationales et régionales sur le travail forcé et la traite des personnes pour les Gtt du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Léonce Adjévi