La phase de pilotage du projet Africa digital campus (Adc), qui est destinée à promouvoir l’enseignement à distance et le renforcement des infrastructures numériques dans les universités pilotes du Bénin et du Burkina Faso est à son terme. Le vendredi 6 décembre 2024 à Cotonou, les résultats et perspectives de cette initiative ont été présentés aux différents partenaires, lors de la cérémonie de clôture des travaux.
Financé par l’Agence française de développement (Afd) sur des fonds délégués par l’Union européenne via le programme Direcct, la phase de pilotage du projet Africa digital campus (Adc) a été clôturée le vendredi 6 décembre 2024, à Cotonou. Le projet Africa digital campus est une initiative novatrice d’e-learning au service des enseignants et des étudiants des universités pilotes du Bénin et du Burkina Faso. « Combler le fossé de l’innovation : déployer la formation à distance et les infrastructures en Afrique », c’est le thème de la conférence au cours de laquelle les résultats et perspectives de cette initiative ont été présentés en présence des différentes parties prenantes. Selon Nicaise Ndam, représentant l’Ird, le projet a abouti à des réalisations significatives : la production de 277 cours d’enseignements à distance par 134 enseignants-chercheurs avec une attention particulière portée à l’inclusion des femmes, le renforcement des infrastructures par la création des plateformes e-learning, 320 capsules vidéo pédagogiques disponibles sur video.wacren.net et 200 ressources éducatives libres. Il a, ensuite, ajouté que « Avec le consortium composé de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin), le West african research and education network (Wacreb), l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) et les universités du Bénin et du Burkina Faso, nous avons pu déployer la phase pilote de ce projet qui vise à répondre aux défis liés à l’éducation en Afrique au moyen de l’enseignement à distance ». Pour sa part, Samuel Paré, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Burkina Faso, a témoigné sa gratitude aux partenaires et aux gouvernements des deux pays pour avoir facilité la mise en œuvre de ce projet. A l’entendre, la transmission de la connaissance ne doit s’arrêter quelles que soient les conditions. Au nom du ministre du Numérique et de la digitalisation, Marius Atayi-Guèdègbé, secrétaire général du ministère, a salué les résultats obtenus, notamment en matière de connectivité, de développement de ressources pédagogiques et de formation des enseignants. Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, représentant son collègue de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, s’est dit heureux que tous les objectifs de ce projet aient été atteints. Patrice Zoundé (Col)