Invité sur l’ émission politique « Le Grand Soir » de E-télé, le Consultant politique Agapit Napoléon MAFORIKAN trouve cohérente la décision du Secrétariat Exécutif National du Parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) de radier des membres présumés démissionnaires du parti, à la suite de l’annonce de la démission de l’ancien Chef de l’État, Yayi Boni, de la Présidence d’honneur du Parti. « Même si c’est par voie de presse et qu’ils n’ont pas formalisé leur démission supposée, le fait de ne pas démentir les publications, c’est normal aujourd’hui que le Parti leur donne acte de leur départ annoncé », dit M. MAFORIKAN qui martèle néanmoins que la décision du Parti FCBE n’a pas une force exécutoire et donc ne peut les empêcher de siéger s’ils le voudraient ». Selon le Consultant Politique de E-télé, étant donné que leurs noms n’ont pas été remplacés et qu’ils sont proclamés » élus », ils ont acquis le droit de siéger qu’aucune simple décision ne saurait les démettre. « L’enjeu de cette lettre de radiation, c’est d’éviter que des militants qui ont terni volontairement ou non, consciemment ou inconsciemment, l’image du Parti, ne siègent pas au nom du même Parti. Même s’ils décident de siéger, le parti ne peut les empêcher certes. Il peut tout de même ne pas les reconnaître comme ses militants et donc éviterait de composer, de collaborer avec eux. Ce cas de figure, avec la situation de Parakou, crée une situation délicate voire ubuesque », a diagnostiqué le Consultant politique. Pour le cas spécifique de la mairie de Parakou, Agapit Napoléon MAFORIKAN pense qu’en basculant du droit vers la politique, cette situation offre des possibilités de combinaison entre les différentes partis protagonistes. Cela, dans un sens comme dans l’autre.