Il a enfin parlé. Cité par l’ancienne ministre de la Justice, Reckya Madougou, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), dans l’affaire « actes terroristes et financement du terrorisme », le deuxième questeur de l’Assemblée nationale a livré sa part de vérité à un média de la place. Nazaire Sado, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avoue avoir rencontré une seule fois dame Madougou à Cotonou dans le cadre des négociations pour l’attribution des parrainages aux candidats à la Présidentielle d’avril 2021. A part cette rencontre, plus aucun contact n’a été établi entre les deux personnalités. «Je sais que beaucoup ont compris, qu’au bord de la tombe l’instinct de survie peut amener quelqu’un à s’agripper à d’autres», a confié l’élu parlementaire. Lire des extraits de sa déclaration.
«…Nombreux êtes-vous à attendre ma réaction à propos de la citation de mon nom dans la sulfureuse affaire Madougou.
Je sais que beaucoup ont compris, qu’au bord de la tombe l’instinct de survie peut amener quelqu’un à s’agripper à d’autres.
Cependant, je tiens à préciser à l’opinion publique, que j’ai rencontré une seule fois dame Reckya à Cotonou et non à Lomé. Et ce, sur son invitation au début des
tractations pour le parrainage de l’élection présidentielle de 2021. Il est à noter que d’autres candidats m’ont aussi démarché en son temps dans le même cadre.
Mais ce qui est paradoxal et aberrant, c’est le lien entre le chef d’accusation de la dame Reckya (le financement du terrorisme) et la recherche du parrainage qui était un casse-tête pour tous les aspirants au fauteuil présidentiel en son temps?
Par ailleurs, je comprends que cette déclaration puisse nourrir les appétits voraces de mes détracteurs qui ne souhaitent qu’une seule chose, ma chute. Mais je puis vous rassurer que le bien ou le mal,
Toute chose concourt au bien de celui qui aime Dieu. Je conclus en partageant avec vous un verset puissant de l’Eternel qui dit : «voici, j’ai créé l’ouvrier qui souffle le charbon au feu, et qui fabrique une arme par son travail mais j’ai aussi créé le destructeur pour la briser».
Je remercie les uns et les autres pour vos légitimes inquiétudes ».