Le porte-parole du gouvernement, a réitéré son démenti relativement à la supposée installation d’une base militaire française au Bénin. Au cours de l’émission spéciale dont il était l’invité le week-end dernier, Wilfried Léandre Houngbédji a également abordé d’autres sujets notamment la question de la reconversion des acteurs du secteur kpayo.
Pour la énième fois, le gouvernement du Bénin à travers son porte-parole a démenti l’information faisant état de l’installation ou de la construction d’une base militaire destinée à héberger des soldats français au Bénin. Wilfried Léandre Houngbédji a taxé d’élucubrations ces allégations qui sont de nature à jeter l’opprobre sur le Bénin. Le Bénin n’ayant pas d’accord militaire avec la France, rien ne devrait justifier l’érection d’une base militaire de cette nature au Bénin. Au demeurant, l’idée n’est même pas dans les perspectives. Donc, ce qui est avancé traduit une certaine perversion des réseaux sociaux, une pure invention de gens qui seuls, connaissent les mobiles de leur acte. Sur la question de la gestion de l’essence de contrebande, le porte-parole du gouvernement a laissé entendre que le drame survenu le 23 septembre dernier est arrivé de façon malencontreuse. D’après les confidences de l’autorité, l’on a été mal fortuné sur ce drame parce que les réformes projetées par le gouvernement relativement à l’implantation des mini-stations étaient pratiquement en phase terminale quand le drame est survenu. En effet, a confié le secrétaire général adjoint du gouvernement, l’incendie de Sèmè-Kraké est intervenu deux jours seulement après que 2000 mini-stations devant être déployées dans des zones stratégiques, aient été certifiées par le ministère de l’Industrie et du commerce (Mic). Selon les confidences de Wilfried Léandre Houngbédji, le gouvernement a envisagé cette réforme liée aux mini-stations depuis plus d’un an. Dans ce cadre, 5000 mini-stations ont été commandées, une commande qui, à en croire le porte-parole sera, portée à 10.000 au regard de l’urgence qui pointe et du souci de couverture nationale. Relativement à l’opérationnalisation de cette réforme, Wilfried Léandre Houngbédji, a indiqué que les mini-stations pourraient être fonctionnelles avant la fin de cette année. Il ne s’agit donc pas de supprimer le secteur mais plutôt de formaliser et sécuriser le secteur. Par conséquent, les acteurs n’ont rien à craindre quant à la poursuite de leur activité. Une démarche sociale en somme. Pour ce qui est des acteurs, à l’aune des échanges qu’ils ont eus avec le gouvernement, ils seraient fortement acquis et favorables aux réformes. « Les acteurs sont engagés pour cette reconversion en vue de la préservation de l’environnement et de la santé publique », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Gabin Goubiyi