Les populations en savent désormais un peu plus sur les redevances à payer par les commerçants dans les marchés urbains et régionaux modernes construits par le gouvernement. Au cours de sa rencontre hebdomadaire avec les hommes des médias le vendredi 21 juin 2024, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a donné quelques indications sur les tarifs. A l’en croire, aucun montant n’a encore été retenu pour le moment. Mais les consultations sont en cours et elles ne se font pas derrière les intéressés. « Pour l’instant, leur proposition pour la redevance journalière à payer, va de 300, 400, 500 francs Cfa par jour. Certains ont même dit 600 ou 700 francs Cfa », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji. De façon plus concrète, le Secrétaire général adjoint a clarifié que la redevance mensuelle ne va pas atteindre 30 000 francs Cfa. Il a souligné la possibilité que le montant mensuel à payer par chaque commerçante n’atteigne pas 20 000 francs Cfa. Toutefois, le porte-parole du gouvernement a indiqué que« tout esquisse fait, si on devait faire payer le juste prix rien que pour l’entretien et le fonctionnement de ces marchés, elles doivent payer en moyenne 18 000 francs Cfa. Mais, même dans les arbitrages que le gouvernement avait faits, il n’a pas atteint 18 000 francs Cfa », a-t-il confié. Pour l’instant, les discussions sont en cours avec l’Anagem pour la mise en place de toutes les dispositions. Pour ce faire, les femmes des marchés de Cadjèhoun ne paieront pas de redevance pour les deux premières semaines. « Cela permet à l’Anagem de prendre des repères, de voir les moments d’affluence afin de structurer définitivement comment ça va se passer dans ces marchés et peut-être ce qu’il faut ajouter au règlement intérieur », a-t-il martelé. Des dispositions sont mises en place pour le plan d’entretien des marchés.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)