Remise d’équipements aux coopératives de l’Atda pôle 5 : Vers l’accroissement des performances de la filière manioc

L’Agence territoriale de développement agricole (Atda) pôle 5 a servi de cadre, hier mardi 26 avril 2022, à la cérémonie de remise officielle d’équipements aux coopératives transformatrices de manioc des départements du Zou et du Couffo. Elle a été présidée par Didier Agonyissa, Directeur général de l’Atda 5.

D’un coût global évalué à 23.844.000F.Cfa, ces équipements sont composés de douze râpeuses motorisées mobiles à moteur thermique d’une capacité de production de 1000 kilogrammes par heure, de douze presses à double vis d’une capacité de 350 kilogrammes en 5 heures et de douze tamis motorisés fixes à moteur thermique d’une capacité de production de 1000 kilogrammes par heure. Pour le Directeur général de l’Atda 5, Didier Agonyissa, la présente cérémonie  qui consacre la remise officielle de ces équipements à 12coopératives bénéficiaires opérant sur ce maillon s’inscrit dans une  quête de performance. Elle vise à faciliter et à accélérer le bon déroulement de certaines opérations spécifiques dans les unités de transformation du manioc et à améliorer les rendements de transformation. « En conséquence, ces acquis vont accroître la performance de la filière », a-t-il souligné.  Le Dg/Atda 5 en a profité pour exposer à ses invités la vision du gouvernement en créant les sept pôles de développement agricole. En effet, en vue  d’accroître les performances de l’agriculture, le gouvernement a entrepris des réformes dans le secteur qui ont abouti à la création des Agences territoriales de développement agricole (Atda). Au nombre de sept que compte le pays, l’Atda pôle 5 couvre les départements du Couffo et du Zou à l’exception de la Commune de Djidja. Conformément aux dispositions des artistes 2,3 et 7 du décret n°2017-101 du 27 février 2017 constatant l’approbation et la création des Atda, l’Atda 5 est l’organe de gestion du pôle de développement  agricole du Zou-Couffo. Sa principale mission est de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de promotion des filières porteuses spécifiques au Zou-Couffo. Dans cette optique, elle est chargée de la promotion de l’arboriculture fruitière (mangue, les agrumes et la papaye) comme filière locomotive et des filières en diversification telles que le maïs, le riz, le maraîchage, l’anacarde, le lait, la viande, l’aquaculture, l’œuf de table, le soja et le manioc. A l’instar des autres filières, avec le soutien du gouvernement, la filière manioc a été dotée d’un Programme national de développement de la filière (Pndf) comme outil pour piloter les interventions des acteurs sur cette filière. Ce programme intègre tous les maillons de la filière à savoir la production des boutures de manioc, la production, la transformation de manioc puis la commercialisation  du manioc et de tous les dérivés issus de sa transformation.  Ainsi, le gouvernement a décidé d’investir dans la transformation dont les résultats contribuent à l’atteinte des objectifs qualitatifs  visés par le Pndf manioc. Dans la mise en œuvre de ce programme lié au manioc, des équipements ont été acquis au profit de douze coopératives transformatrices de manioc du pôle 5.

Quelques conseils aux bénéficiaires

Dans le but d’optimiser l’équipement et de l’utiliser sur une longue durée, Mathias Glito, Directeur des aménagements et des infrastructures, a prodigué quelques conseils aux bénéficiaires utilisatrices des machines. Il leur a alors  recommandé de vérifier l’huile de vidange avant la mise en marche du moteur, de faire l’entretien périodique du moteur en renouvelant régulièrement l’huile de vidange, de nettoyer  l’équipement après chaque opération, les mettre à l’abri des intempéries. Après leur avoir rappelé que le moteur des engins est un moteur à essence, il leur a conseillé de tenir à jour un registre à leur secrétariat où elles vont consigner toutes les données de transformation du manioc. Il n’a pas manqué de faire quelque mis au point aux responsables des coopératives. Il leur  a fortement martelé que les équipements reçus ne sont  pas des héritages personnels mais plutôt des biens collectifs dont la gestion doit se faire dans la collégialité. A l’issue de la phase protocolaire, le Dg/Atda 5 a procédé à la remise symbolique de l’équipement aux coopératives agricoles.

Zéphirin Toasségnitché

(Br Zou-Collines)