Les 395 agents béninoisde Bénirail peuvent pousser un ouf de soulagement. Mercredi 3 août 2022 en Conseil des ministres, le plan social prévu pour apporter une bouffée d’oxygène à cesfamilles d’employés du groupe Bolloré qui ne savaient plus à quel saint se vouer a été dévoilé.
Une cagnottesur la base de la dernière année de salaire brut avec calcul du préavis et des indemnités de licenciement, sur la base des textes en vigueur.C’est le plan social du gouvernement au profit des 395 employés du groupe Bolloré dans le cadre de l’exécution des contrats de concession Bénirail et autres accords portant sur la ligne ferroviaire Bénin-Niger. La bonne nouvelle a été annoncée à l’issue de la séance hebdomadaire du gouvernement du mercredi 3 août 2022. Cette décision qui est une bouffée d’oxygène pour les nombreuses familles d’employés est à saluer car elle vient mettre un terme à plusieurs années de péripéties. En effet, l’ambitieux projet de chemins de fer entre le Bénin et le Niger qui était parti pour être une nouvelle aventure entre le Bénin et le Niger est devenu un bourbier. Des difficultés majeures ont entravé la mise en œuvre descontrats et accords signés. Que fallait-il faire ? C’est ainsi que prenant la mesure de la situation, le président Patrice Talon et son gouvernement ont fait montre de méthode et de négociation avec l’ensemble des parties impliquées. De commun accord, il a été donc décidé avec le partenaire Bolloré, de résilier les contrats et de gérer les implications en bonne intelligence. Après plusieurs mois d’intenses discussions, les négociations ont fini par aboutir à la signature du protocole de résiliation conventionnelle des contrats de concession à Bénirail, le 22 juillet 2022 à la satisfaction de toutes les parties à Niamey.
Le plan social pris en charge par Bolloré
Le plan social de sauvetage des 395 agents sera entièrement pris en charge par le groupe Bolloré.Cette concession du groupe français a été faite grâce à la démarche du gouvernement qui a su se dépêtrer d’un dossier dont il a hérité sans faire perdre trop de plume aux employés. Une fois cet obstacle levé, l’Exécutif peut désormais entrevoir de nouvelles perspectives pour les chemins de fer au Bénin.
Serge Adanlao