La troisième édition du Salon national du livre s’ouvre le 20 novembre prochain. Portée autour du thème « littérature de jeunesse : le monde des petits dévoreurs des mots », cette édition est exclusivement dédiée aux jeunes. L’annonce a été faite à la faveur d’une conférence de presse animée par le délégué général du salon, Florent Cuao Zotti, le jeudi 14 novembre 2024, à Cotonou.
Le Salon national du livre édition 2024 se tient du 20 au 23 novembre 2024, à Cotonou. En prélude à cette rencontre internationale du livre du Bénin, le comité d’organisation avec à sa tête, le délégué général du salon a rencontré les hommes des médias pour présenter le contenu de la présente édition. Selon le délégué général du salon, l’édition 2024 de la rencontre littéraire du Bénin met non seulement l’accent sur la profession, c’est-à-dire la littérature en elle-même, mais également fait un focus sur les enfants. Cela, parce qu’on estime, explique Florent Florent Couao-Zotti, que ce sont non seulement les grands lecteurs, mais les grands lecteurs de demain. « Les écrivains, pourquoi pas, parce que c’est à partir de la nourriture littéraire qu’on en vient à trouver les petits développeurs », a détaillé le délégué général du Salon national du livre du Bénin. Tables rondes et débats, cafés littéraires, des ateliers, des stands et des animations sont les espaces dédiés à la troisième édition de cette rencontre littéraire qui réunira toute la diversité et la richesse de ladite industrie autour des grandes questions sur le livre. Des hommages seront également rendus aux anciens à travers un spectacle de chants, de danses, de slaves. Florent Couao-Zotti a annoncé que des animations se feront autour d’une bande dessinée.
Promotion de l’économie du livre
Le directeur général de l’Agence de développement des arts et de la culture a souligné que dans sa mission statutaire, l’Adac a reçu le mandat de promouvoir l’économie du livre entre autres. Lorsqu’on parle d’économie, a expliqué William Codjo, on parle d’échange. « Il y a des gens qui produisent et qui proposent ces produits à la vente, et il y a des gens qui éprouvent des besoins de ce produit-là et qui sont disposés à remettre des ressources en contrepartie de ce produit. Et c’est cela qui crée une économie », a éclairé le dg de l’Adac. Il a ajouté que dans le domaine du livre, il y a plusieurs familles d’acteurs qui travaillent de manière complémentaire pour mettre un livre sur le marché. « Ça commence déjà par l’auteur ou les auteurs parfois, les éditeurs qui prennent une part importante au sein de cette industrie, les distributeurs et diffuseurs et enfin les librairies qui sont au bout de la chaîne ». a rappelé William Codjo. Outre l’offre, il estime qu’il faut aussi travailler au niveau de la demande. « Parce qu’une économie, c’est la rencontre de l’offre et de la demande. Au même moment que nous travaillons pour structurer l’offre, pour affiner le produit, afin d’en faire un billet de grande qualité, nous devons également œuvrer pour que la taille de la demande s’élargisse et que cette économie puisse s’intensifier », a-t-il déclaré. Les habitudes de lecture étant en pleine mutation, le directeur de l’Adac assure que des dispositions sont prises pour que les réflexions soient nourries et que ces échanges permettent d’anticiper et de trouver des solutions aux différents problèmes qui surgissent », a conclu William. De grosses pointures de la littérature venues de tous les horizons prendront part à la grande messe littéraire du Bénin.
Odi I. AItchédji