La grippe aviaire est bel et bien présente dans des fermes au Bénin comme l’annonçait votre quotidien dans sa livraison du mardi 24 août 2021. Les prélèvements effectués dans trois exploitations avicoles ont révélé la présence du virus H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène à Tohouè et Kpanroun Communes de Sèmè-Podji et Abomey-Calavi. En attendant la confirmation ou non des résultats du laboratoire national vétérinaire, par le laboratoire de référence de l’Organisation mondiale de la santé animale (Oie), le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche rassure que la situation est sous contrôle.
Les volailles des exploitations de Tohouè (Commune de Sèmè-Podji), de Kpanroun (Commune d’Abomey-Calavi) et de Ouidah, sont effectivement infectées au virus de la grippe aviaire. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, par communiqué de presse en date du 25 août 2021. Selon la correspondance, les prélèvements ont été effectués dans les trois fermes pour analyser au laboratoire national vétérinaire. Les résultats ont révélé la présence du virus H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène dans les exploitations de Tohouè et de Kpanroun. Par contre, l’exploitation de Ouidah s’est révélée non-infectée par le virus de la grippe aviaire. Selon l’autorité ministérielle, en de pareilles circonstances et suivant la réglementation internationale, toute suspicion de cette maladie doit être immédiatement notifiée à l’Organisation mondiale de la santé animale (Oie) et la confirmation ou non du diagnostic biologique doit être faite par le laboratoire de référence de la même organisation. Ainsi, le 20 août 2021, le Bénin a notifié à l’Oie la suspicion de l’influenza aviaire hautement pathogène dans les exploitations infectées. Tout en profitant de l’occasion, il a fait savoir que les dispositions sont en cours pour la confirmation ou non du diagnostic au laboratoire de référence de Padoue en Italie. A ce jour, la situation au niveau des exploitations infectées est sous contrôle et les mesures sont prises pour déterminer l’ampleur d’éventuelles propagations. Pour finir, il a invité les acteurs de la filière avicole à renforcer les mesures de biosécurité et à signaler aux services vétérinaires (joignables au 97222248 / 67628211/ 61150111 / 95212002) ou autorités locales, toute mortalité de volaille.
L.A