La situation administrative des ex contractuels du ministère de l’Economie et des finances a été passée à la loupe par le Conseil des ministres. En sa séance d’hier mercredi 23 décembre 2020, le Conseil après avoir examiné les travaux d’intégration et de déploiement des deux cent trente et un (231) agents contractuels de l’Etat ayant précédemment servi au ministère de l’Economie et des finances.
Le gouvernement s’investit davantage à mettre fin aux attitudes peu orthodoxes qui ont pendant des décennies régné dans l’administration béninoise. Le conseil des ministres du mercredi 23 décembre 2020 a examiné les travaux de régularisation de la situation administrative de deux cent trente et un (231) agents contractuels de l’Etat ayant servi au ministère de l’Economie et des finances et redéployés dans 14 autres ministères. Après avoir pris acte du compte rendu de leur situation et des diligences accomplies, le Conseil a instruit les ministres concernés à l’effet de verser à ces agents la rémunération correspondant au temps de service qu’ils ont effectué dans l’administration et de mettre fin à toute collaboration avec eux. En effet, les contrats de travail initialement signés avec les intéressés pendant qu’ils étaient en service au ministère de l’Economie et des finances étaient arrivés à terme et notification leur avait été faite dans les délais requis, de la décision de ne pas signer avec eux un contrat de travail à durée indéterminée. C’est donc à titre purement social, exceptionnel et dérogatoire, que le Conseil des ministres avait décidé, lors de sa séance du 31 juillet 2019, de la réintégration des intéressés, recrutés en 2015 sur la base d’un contrat à durée déterminée, dans la fonction publique. Ils ont alors été déployés dans 14 ministères ayant exprimé des besoins en personnel et 225 ont effectivement repris service. Mais, une fois le document de contrat de travail élaboré et soumis à leur signature, seulement 110 d’entre eux l’ont signé. Dès lors, leurs situations administratives et salariales ont été régularisées. Par contre, les 115 restants, malgré les nombreuses relances dont ils ont fait l’objet, n’ont toujours pas daigné signer ledit contrat, exigeant pour certains le reversement dans un corps spécifique de la fonction publique et pour d’autres la reprise de service au ministère de l’Economie et des finances. Ce comportement de défiance adoptée par 115 agents qui, malgré les nombreuses relances dont ils ont fait l’objet, n’ont toujours pas daigné signer ledit contrat exigeant pour certains le reversement dans un corps spécifique de la fonction publique et pour d’autres la reprise de service au ministère de l’Economie et des finances, pendant que 110 d’entre eux ont signé le contrat de travail et ont vu leurs situations administratives et salariales régularisées, Sans ambages, les 115 agents défient et bafouent l’administration alors que l’Etat a été clément envers eux en les récupérant. En agissant ainsi, ils s’exposent aux rigueurs de la loi. Leur attitude est le signe de la pagaille qui a régné pendant longtemps dans l’administration publique béninoise politisée.