(Plusieurs experts en atelier à Cotonou)
Experts techniques gouvernementaux, autorités nationales désignées des fonds climats et points focaux du Fonds vert pour le climat (Fvc) sont à Cotonou du 8 au 10 octobre 2025 dans le cadre d’un atelier régional organisé par la Cedeao pour valider le portefeuille de projets transformationnels et résilients au climat liés à l’agriculture pour le Fvc. Le lancement des travaux a été effectué par la directrice de cabinet du ministre du Cadre de vie et des transports chargé du développement durable, Jeanne Adanbiokou Akakpo. C’était en présence du représentant résident de la Cedeao Amadou Diongue et de représentants de plusieurs structures partenaires dont la Bidc et ActionAid.
La Cedeao veut valider un portefeuille de projets alignés sur la Stratégie régionale climat (Src), l’Ecowap et les Cdn des Etats membres tout en promouvant l’approbation et la mobilisation des investisseurs et des bailleurs de fonds. Avec l’appui des Partenaires techniques et financiers dont le Fonds vert pour le climat et ActionAid, elle organise du 8 au 10 octobre 2025 à Cotonou, un atelier régional auquel prennent part experts techniques gouvernementaux, Autorités nationales désignées (And) des fonds climats et points focaux du Fonds vert pour le climat (Fvc). « Cet atelier constitue une étape cruciale pour renforcer la cohérence régionale de nos actions et favoriser l’accès des pays ouest africains au Fvc », dira le représentant du directeur général de l’Autorité nationale désignée (And) du Bénin. Le représentant résident de la Cedeao au Bénin, Amadou Diongue, a pour sa part, rappelé les risques climatiques de plus en plus fréquents, intenses et sévères, auxquels les Etats membres de la Cedeao sont confrontés et dont l’impact croissant compromet les efforts de développement socio-économique. De nombreux secteurs clés dont celui agricole subissent les effets des changements climatiques dira-t-il avant d’ajouter que les pertes économiques causées par les impacts climatiques proviennent principalement de l’agriculture et des infrastructures. En réponse aux défis, la Cedeao a consenti plusieurs efforts pour soutenir la mise en œuvre des mesures nationales sur le climat. Mais force est de constater que les pays membres éprouvent, à divers niveaux, des difficultés pour accéder aux financements sur le climat en raison des barrières qui persistent et expliquent la faible capacité des pays à mobiliser les financements climatiques. Pour pallier ces difficultés, l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (Araa) de la Cedeao, bénéficie de l’appui du Fvc afin de soutenir les Etats membres à travers le renforcement des capacités institutionnelles et techniques, la préparation et la soumission d’un portefeuille de projets, le partage des connaissances et l’apprentissage. « Deux mois après les ateliers de renforcement des capacités sur la priorisation des idées de projets et de développement des notes conceptuelles, l’heure est à la concrétisation des idées à travers la validation du portefeuille de projets alignés avec la Stratégie climatique régionale, l’Ecowap et les Cdn des Etats membres tout en favorisant l’appropriation », a fait savoir Amadou Diongue. Il a souhaité que les discussions aboutissent à la validation des cinq notes conceptuelles soumis à l’appréciation des participants et surtout à l’engagement des And des Etats membres à fournir la lettre de non-objection.
Procédant au lancement des travaux, la directrice de cabinet du ministre du Cadre de vie et des transports chargé du développement durable, Jeanne Adanbiokou Akakpo, a également insisté sur les effets pervers des changements climatiques qui ont mis à rude épreuve le développement économique des Etats de la Cedeao au cours des deux dernières décennies avec des impacts significatifs sur l’économie et les moyens de subsistance des populations les plus pauvres. Elle a passé en revue les initiatives du Bénin pour attirer davantage de capitaux, financer la transition écologique nationale et renforcer la crédibilité du Bénin dans les enceintes internationales où sont négociés des mécanismes de soutien, des obligations de transparence et des normes de finances durables. « Au vu de nos ressources très limitées, il est nécessaire que les Etats de la sous-région ouest-africaine travaillent en synergie pour identifier les voies et moyens qui permettent de relever les défis que posent aujourd’hui les changements climatiques », a déclaré Jeanne Adanbiokou Akakpo pour justifier la tenue de l’atelier. Elle a exhorté les parties prenantes à œuvrer avec la Cedeao pour l’atteinte des objectifs de l’atelier qui prendra fin le 10 octobre.



















