Le nombre de personnes infectées et décédées au Coronavirus au Bénin ne cesse de grimper depuis quelques jours. Le pays a enregistré en 72 heures une augmentation de 165 nouveaux cas confirmés, selon les dernières statistiques du gouvernement. Ce qui porte désormais le nombre de cas confirmés à 765 personnes et 13 décès. Invité sur l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio nationale ce dimanche 21 juin 2020, le Directeur de cabinet du ministre de la Santé, Dr Pétas Akogbéto, pense que cette recrudescence constatée depuis l’allègement des mesures barrières par le gouvernement est due à plusieurs facteurs. Il s’agit entre autres, de la multiplication des tests de dépistages et du non-respect des mesures barrières édictées par le gouvernement. A cela, il a ajouté, la période d’hibernation que traverse actuellement le pays. « On a constaté que la plupart des pays de la région côtière sont à forte augmentation. Si on fait un lien avec la période que nous traversons actuellement, c’est-à-dire l’hibernation, on peut penser un instant que le froid pourrait jouer un rôle », a-t-il expliqué. Il a également fait savoir que l’épicentre de la pandémie demeure les départements du Littoral, de l’Atlantique et de l’Ouémé. Revenant sur le nombre de sites de prise en charge des malades au Bénin, il a précisé qu’ils sont au nombre de trois. Il s’agit d’un hôpital à Cotonou, d’un autre à Allada et d’un troisième à Parakou avec une capacité de 250 personnes. « Nous avons un hôpital à Cotonou, Allada et Parakou qui sont actuellement fonctionnels. On a prévu deux autres qui seront fonctionnels d’ici peu à Abomey-Calavi et Natitingou. Mais à côté de ses structures de prise en charge, nous avons encore élargi nos réseaux de soins. Nous avons 89 sites de dépistage répartis sur l’ensemble du territoire national pour faciliter le dépistage. Nous avons des laboratoires qui permettent également de faire la Pcr », a-t-il fait savoir. Pour finir, il a exhorté la population au respect des mesures barrières pour faire face à cette pandémie. « Cette pandémie est l’affaire de tous. Ce n’est pas seulement l’affaire du gouvernement et du Ministère de la santé. Chacun doit pouvoir prendre ses responsabilités », a-t-il conclu.