Un dossier de violences conjugales a été examiné le mardi 3 décembre 2024 par le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Un homme marié y comparaissait pour « coups et blessures volontaires » à la suite d’une plainte déposée par son épouse.
Les faits remontent au 20 juillet 2024. Ce jour-là, une dispute éclate entre le couple, parent de trois enfants. Selon les déclarations de la plaignante à l’audience, son mari aurait tenté à plusieurs reprises de l’étrangler lors de l’altercation. Elle affirme avoir été sauvée grâce à l’intervention d’une voisine alertée par ses cris.
Devant le Tribunal, l’accusé, qui comparait libre, a nié les accusations. « Je n’ai fait que la repousser », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’a constaté aucune blessure sur son épouse ce jour-là.
Interrogé par l’avocat de la partie civile sur d’éventuelles violences, le mari a reconnu avoir giflé sa femme il y a six ans, regrettant cet acte qu’il décrit comme « une erreur unique » en 14 ans de mariage.
Le Tribunal a également appris que le couple traversait une crise depuis environ un an avant l’incident de juillet. Ce contexte tendu pourrait avoir contribué à l’aggravation de la situation.
L’affaire a été renvoyée au 28 janvier 2025 pour permettre la présentation de nouvelles pièces à conviction, la comparaison des témoins de la partie civile, ainsi que les réquisitions du procureur et les plaidoiries des avocats.
Léonce Adjévi