En vue de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés et d’orienter les étudiants en formation à la Flash de l’Université de Parakou vers l’employabilité, le décanat en coopération avec l’Unicef-Benin organise depuis le mercredi 13 décembre 2023, la première édition du « Salon des métiers ». Elle a été officiellement lancée à l’amphi 1000 de l’Up, sous le haut parrainage de Claudine Prudencio en présence du recteur de l’Up Bertrand Boco Sogbossi, des vice-recteurs, des enseignants chercheurs des diverses unités de formation de l’Up, des autorités locales et les étudiants.
Cette première édition du « Salon des métiers » qui va durer deux jours, s’inscrit dans le cadre d’une rencontre entre acteurs du monde académique, du monde des entreprises et celui du professionnel en général pour le bonheur de la jeunesse. Selon la doyenne de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) Clarisse Tama Imorou, il s’agit d’une rencontre de vérité et de réflexion qui vise à permettre aux étudiants de découvrir le monde professionnel et ses actrices. Le chargé des partenariats stratégiques Unicef-Bénin, Moïse Sodokin, a fait savoir que la concrétisation de l’initiative a été possible avec l’accompagnement de l’Ue. « Nous sommes à ce salon grâce à l’appui financier de l’Union européenne qui nous appuie pour un projet nommé « Jeune pour la Paix ». Le projet vise à faciliter les opportunités de formation d’emploi pour les jeunes des départements de l’Atacora, de la Donga et de l’Alibori. Il a clarifié qu’à travers ce salon, l’Unicef a mis à la disposition des étudiants une plateforme de formation gratuite. Nous espérons que les jeunes étudiants qui sont à l’université iront sur la plateforme « Yoma » pour se faire former gratuitement durant les deux jours du salon », a-t-il déclaré. Jules Léandre Kiti, représentant de Claudine prudencio, marraine de l’évènement, a fait savoir que l’Université de Parakou qui a été regardée par certaines personnes comme une université juste pour désengorger la zone, démontre qu’elle est une université à part entière avec tout ce qu’il faut pour que désormais, ce haut lieu de savoir sorte non pas des lettrés dans les langues données, mais des intellectuels.
Rodéric Dèdègnonhou
(Br Borgou-Alibori)