C’est dans le cadre de la deuxième édition du festival Porto-NoMad initié par le centre culturel Ouadada que l’artiste émérite Marion Rivolier a procédé à sa soirée de vernissage de ses oeuvres au centre culturel Ouadada à Porto-Novo.
Son regard met le pied pour la première fois en Afrique de l’Ouest et l’on découvre qu’elle scelle l’histoire d’un retour en terre africaine, celle des toutes premières œuvres pillées par la France dans les palais royaux d’Abomey à la fin du XIXe siècle. Ses belles œuvres vivantes de cette riche histoire ont été donc présentées aux populations de Porto-Novo et environs. Il faut être présent physiquement pour vivre l’histoire émouvante. Cette peintre scénographe française a épaté plus d’un de par ses œuvres qui parlent et respirent. « Nous accueillons l’artiste Marion Rivolier. Elle est aussi scénographe. Vous savez, elle a travaillé dans le cadre de la restitution des biens culturels qui ont été exposés au Palais présidentiel. Exposition qui comporte à la fois les biens culturels qui ont été restitués et la partie aussi contemporaine. Elle a travaillé également avec son équipe dans le cadre de la restauration du musée de Ouidah et elle est aussi en charge de la réalisation du musée international de Vodoun de Porto-Novo. Le musée international de Vodoun que le gouvernement souhaite réaliser d’ici peu dans la capitale du Bénin. C’est une artiste voyageuse. Elle réalise des carnets de voyage et a travaillé sur les différentes étapes qu’elle a vécues en ce qui concerne la restitution des œuvres. C’est très important de l’accueillir chez nous à Ouadada dans le cadre du festival Porto-NoMad pour revivre de bout en bout l’histoire et les coulisses qui ont concouru à la restitution des biens culturels. Donc, c’est un mariage parfait et significatif entre nous et l’artiste Marion Rivolier », a déclaré Gérard Bassalé, directeur du centre culturel Ouadada et promoteur dudit festival grâce au financement des partenaires de l’agglomération Cergy Pontoise et de la métropole de Lyon ainsi que l’agence française de développement », a déclaré Gérard Bassalé, directeur du centre culturel Ouadada et promoteur dudit festival qui a pris fin hier dimanche 15 janvier 2023.
M. A-A. (Br Ouémé -Plateau)