Zakiath Latoundji, présidente de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) a procédé au lancement de la formation des femmes des médias mercredi 21 février 2024 à Bohicon. Pendant les deux jours, les participantes se sont imprégnées des mécanismes de détection, de prévention, de dénonciation et de répression des Vbg en milieu professionnel.
Venues de plusieurs organes de presse, elles sont une quarantaine à participer le mercredi 21 et le jeudi 22 févier 2024, à la formation des femmes des médias. Pour Zakiath Latoundji, présidente de l’Upmb, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Médias sans violence ». Elle vise à renforcer les capacités des femmes professionnelles des médias à faire face aux Vbg. « Cette formation de deux jours qui nous réunit vise à renforcer les capacités des femmes des médias à être acteurs de la lutte contre le harcèlement sexuel et les violences basées sur le genre. », a-t-elle déclaré lors du lancement de la formation. A l’en croire, cette formation permettra d’améliorer le niveau de connaissance des femmes journalistes sur les mécanismes institutionnels et opérationnels de dénonciation, de détection et de prévention des Vbg. Il s’agit également de promouvoir la culture de dénonciation des agissements des Vbg et la domination de la honte et de la peur à travers l’installation des points focaux et du comité de dénonciation des Vbg. « Il s’agira aussi de promouvoir la solidarité féminine et une vision genre entre femmes professionnelles des médias au travers d’un réseautage », a-t-elle fait savoir. Ayant duré deux jours, la première journée de la formation a comblé les attentes des participantes sur les procédures à suivre pour la prise en charge psychologique des victimes de Vbg. « Je suis désormais bien bâtie psychologiquement pour mieux faire face à d’éventuelles Vbg dans l’exercice de mon métier », a confié Conforte Sant’Anna, une participante.
Estelle Vodounnou (Coll)