Volontariat au Bénin : Cephise Beo Aguiar plaide pour un encadrement juridique

Invité de l’émission 5/7 matins de la télévision nationale du mercredi 19 février 2025, le chef unité nationale du projet volontariat international en entreprise Uemoa au niveau de l’Agence nationale pour l’emploi,  Cephise Béo Aguiar souhaite qu’un texte de loi soit voté pour l’encadrement du volontariat au Bénin.

Le volontariat permet aux jeunes de renforcer leurs connaissances et compétences. Des atouts précieux pour leur avenir professionnel et leur engagement en faveur du développement de leurs communautés. « Le processus s’engage progressivement à partir du document stratégique que nous avons élaboré au niveau de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) avec l’appui de l’Union africaine, montre que le volontariat soit encadré, le statut du volontaire par exemple, qu’il soit national ou international, le mécanisme de suivi et bien d’autres soient connus » a laissé entendre Cephise Béo Aguiar. Pour ce dernier, tout est question de défi dans tous les domaines la vie. « Pour les jeunes béninois qui partent en mission à l’étranger, nous sommes très félicités. Les béninois sont très appréciés et après, ce sont des gens qui bénéficient de diverses bourses, de formation et même d’emplois à la suite de leur mission. » s’est réjoui l’invité de 5/7matins. Il ne peut pas y avoir de clandestinité dans les rangs des volontaires, rassure Cephise Béo Aguiar. « C’est un travail de formation puisqu’avant une mission, il y a ce qu’on appelle la formation de pré-déploiement où on inocule les valeurs aux jeunes volontaires. Le volontariat n’est pas une fiction, il n’est pas non plus une perte de temps.  » a indiqué l’invité avant d’ajouter que le volontariat est pour les jeunes un outil de renforcement de l’employabilité. C’est un maillon sur lequel l’Anpe est positionné pour faire en sorte que ce levier contribue à l’économie.

Sergino Lokossou