Exit les bavures policières au Bénin! Le décès du nommé Ouorou Gani Samba Fayçal, dans la nuit du lundi 18 novembre au 19 novembre 2024 a visiblement été la goutte d’eau qui a débordé le vase. Pour le porte-parole, de tels travers seront dorénavant découragés avec la dernière rigueur.
Au travers de la rencontre qu’il a tenue avec le commandement de la police républicaine mardi 26 novembre 2024, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique n’est pas allé par quatre chemins pour mettre en garde les fonctionnaires de police relativement aux dérives observées dans leur rang. « Tout agent qui v se rendre coupable de la mort d’un honnête citoyen, sera radié et ensuite présenté aux juge pour les poursuites judiciaires » avait déclaré sans management et sur un ton martial, Alassane Seidou. Des propos repris et confirmés par Wilfried Léandre Houngbédji, sur l’émission Focus dont il était l’invité et au cours de laquelle il a abordé diverses questions d’actualité dont celui du décès de Ouorou Gani Samba Fayçal qui défraie la chronique. Tout en s’associant à la douleur des parents de la victime, Wilfried Léandre Houngbédji a indiqué que la réaction du ministre de l’Intérieur n’est rien d’autre que la position du gouvernement sur ce dossier. Même s’il reconnaît que des bavures peuvent parfois arriver en dépit du professionnalisme dont font montre au quotidien les fonctionnaires de police, le porte-parole déplore que ces bavures soient la conséquence « de situations organisées ou conduites totalement au mépris des règles ». En effet, suite à ce drame survenu à Parakou, la hiérarchie policière a rendu public un communiqué dans lequel, elle a clairement établi que l’interpellation du jeune Fayçal Ouorou n’a pas été faite dans les règles de l’art. En clair, il y a des agents dont la responsabilité est engagée. Ce qui justifie d’ailleurs les procédures en cours contre ces agents au niveau de la justice. « Il ne faudrait pas que les déviances ou les impairs de quelques-uns, entâchent la crédibilité de l’ensemble. » s’est offusqué Wilfried Léandre Houngbédji qui a laissé entendre que ces agissements sont admissibles et ne sauraient continuer. Il n’a pas manqué d’inviter les agents de police à être plus professionnels et plus attentifs en délivrant aux populations, les meilleurs services attendus d’eux. Pour le porte-parole du gouvernement, le cas de Fayçal Ouorou n’est pas un acte isolé et les familles des victimes de bavures quelles qu’elles, soient sont dûment invitées à saisir les structures compétentes pour faire réprimer les actes en cause.
Gabin Goubiyi