Entré en fonction, il y a 4 ans jour pour jour, le 6 avril 2020 le chef de l’Etat, Patrice Talon, comme il l’a souhaité pendant sa campagne, est déjà rentré dans l’histoire. Et ce, avant même la fin de son premier mandat. Il restera désormais, dans la mémoire des Béninois, comme un chef visionnaire, réaliste et ambitieux. Car, au nombre de ses prouesses en 4 ans après son avènement au pouvoir, on peut citer pêle-mêle, la réforme du système partisan, la révision de la Constitution, la mise en œuvre éclatante du Projet asphaltage dans les grandes villes du Bénin, la nouvelle forme de Microcrédit au plus pauvres et aux personnes vulnérables, l’accès à l’eau potable et à l’électrification à un plus grand nombre, l’assainissement des finances publiques, une administration laborieuse avec moins de mouvements de grève intempestifs, et le couplage à venir des élections. Si ces actes peuvent être qualifiés de succès, il en est pour beaucoup de la « personnalité » de Patrice Talon. Car, à contrario du spectacle auquel on a assisté avant son avènement, l’actuel président de la République est moins friand des médias : il s’expose moins et travaille dans la discrétion. Ses apparitions étant rares, elles ont souvent de la portée et plus d’impact. Un corollaire de cette discrétion, c’est la méthode et une certaine rigueur. On l’aurait remarqué, beaucoup avaient par exemple critiqué le temps mis pour démarrer le Pag, ce qui a dérouté plus d’un. Or, il fallait mener à bien les études en amont pour savoir à quoi réellement s’en tenir réellement avant de se lancer. Aujourd’hui, les fruits portent la promesse des fleurs, et le meilleur semble à venir.