Les quatrièmes Journées scientifiques sur le paludisme ont démarré le mercredi 29 mai 2024, à Cotonou. 150 participants de profils divers prennent part à ces journées marquées par une conférence inaugurale animée par Nicaise Ndam, représentant de l’Ird au Bénin, Nigéria, Togo, Ghana.
« Vaccins antipaludiques, historique, acquis, perspectives et défis » est le thème de la conférence qui a planté le décor des quatrièmes Journées scientifiques sur le paludisme hier mercredi 29 mai 2024. Présenté en visioconférence par Nicaise Ndam, représentant de l’Ird au Bénin, Nigéria, Togo, Ghana, cet exposé a permis aux participants de se faire une idée sur l’état des lieux des actions menées par le Bénin dans le cadre de la lutte contre le paludisme, notamment pour ce qui concerne les vaccins antipaludiques. Aurore Ogounyèmi-Hounto, présidente du comité scientifique, s’est réjouie de la tenue desdites journées à un moment où les décideurs s’emploient à la mise en place du vaccin contre le paludisme et de son intégration dans la prévention dans de nombreux pays africains. « L’espoir pour l’éradication de cette maladie est permis », a-t-elle déclaré. Ces journées scientifiques constituent selon elle, une opportunité pour discuter non seulement des avancées dans le domaine scientifique et de l’innovation dans le secteur, mais aussi serviront à la prise des résolutions hardies et la formulation des recommandés idoines pour le bien-être sanitaire des populations. Plusieurs thématiques, telles que l’épidémiologie du paludisme, le défi du système sanitaire et l’aspect socioanthropologique seront développées au cours de ces deux jours. Autour du thème : « Recherche scientifique et innovation pour la lutte contre le paludisme » que portent les quatrièmes Journées scientifiques sur le paludisme plusieurs sessions sur l’élimination du paludisme sont prévus. Après le mot de bienvenue de la présidente du comité scientifique, Salifou Sorakatou, directeur national de la santé publique a souligné que la lutte contre le paludisme ne peut plus se faire en vase clos. « Le paludisme est un problème majeur de santé publique. Il est le premier motif de consultation et la première cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans au Bénin », a-t-il rappelé.
Odi I. Aïtchédji