Le Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin (Cngob) organise depuis hier, jeudi 23 octobre 2025 au Palais des congrès de Cotonou, la 5ème édition des journées scientifiques de gynécologie et d’obstétrique. C’est Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé qui a lancé les travaux.
« Santé maternelle et néonatale : défis contemporains », c’est le thème de la 5ème édition des journées du Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin qui se tient du 23 au 25 octobre 2025 au Palais des congrès de Cotonou. A l’occasion de la cérémonie de lancement, le président du Comité d’organisation et président du Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin, Dr Emmanuel Ewagnignon, a confié que ce thème a été choisi pour prendre en compte les différents défis sanitaires auxquels les professionnels de la santé, la mère et l’enfant sont confrontés au quotidien. Dans son intervention, Jean Kouamé Konan, représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) au Bénin, a salué le rôle crucial que joue le gynécologue dans la prestation des services de santé de qualité, essentiels à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et néonatale, et à l’amélioration durable de la santé des femmes. Il a fait savoir que l’Organisation mondiale de la santé considère la santé maternelle et néonatale comme une priorité absolue pour réduire la mortalité et améliorer le bien-être des femmes et des nouveau-nés. « Cela inclut des soins pendant la grossesse, l’accouchement et la période post-partum avec une attention particulière au moment le plus à risque. A ces défis s’ajoutent des avortements à risque, les besoins non satisfaits de planification familiale, les pratiques néfastes affectant les femmes, l’infertilité, les infections génitales et le cancer de l’utérus qui demeure préoccupant », a signalé Jean Kouamé Konan. En ouvrant les travaux, le ministre Benjamin Hounkpatin a révélé que la 5ème édition des journées du Cngob sera marquée par une conférence inaugurale, la session de conférence, des communications, des panels et des symposiums. Il a indiqué que ces journées constituent une occasion de faire l’état des lieux des connaissances, de partager des mises à jour et d’élaborer des recommandations adaptées à nos réalités afin d’améliorer la pratique clinique. « Je voudrais insister sur le faite que c’est le gage pour que nos conditions d’exercice et d’offre de soins à nos patients soient les plus optimales, nous avons en effet l’obligation d’offrir à ces femmes qui se confient à nous des soins aux standards indiqués », a-t-il souhaité. Le ministre de la Santé n’a pas manqué de rappeler les actions du gouvernement pour la réduction de la mortalité maternelle.
Patrice Zoundé (Coll)




















