A travers un communiqué, le ministre de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, a encore réagi le jeudi 06 octobre 2022 au phénomène de rejet des pièces de monnaie ou de billets de banque émis par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao). « Le refus de recevoir la monnaie ayant cours légal dans un Etat membre de l’Umoa est puni par les textes en vigueur », rappelle l’Argentier national .
Le ministre béninois de l’Economie et des finances revient à la charge. Romuald Wadagni, dans un communiqué en date du jeudi 06 octobre 2022 et signé de son directeur de cabinet, prévient les compatriotes qui rejettent certaines pièces de monnaie et billets de banque émis par la Bceao « au motif que ces pièces de monnaie seraient celles des divinités, sont altérées, lisses, ou auraient perdu leur éclat ou que les billets de banque sont froissés et ne seraient plus valables ». Le patron de l’économie et des finances dit être informé de la recrudescence du phénomène qui entraîne des heurts et empêche le dénouement des transactions entre agents économiques.
« Je voudrais rassurer les populations qu’aucune pièce de monnaie n’est dédiée à une divinité et que les pièces dites « lisses » ou ayant perdu leur éclat ainsi que les billets de banque qualifiés de « froissés » ont toujours cours légal et pouvoir libératoire sur toute l’étendue du territoire national et dans tous les pays de l’Union monétaire Ouest africaine (Umoa). Ils ne sauraient donc être refusés dans le cadre des transactions économiques », indique le communiqué.
Les populations détenant des pièces de monnaie mutilées ou devenues lisses, ainsi que des billets de banque froissés par l’usage, peuvent procéder à leur échange gratuitement aux guichets de la Bceao.
Il est à rappeler que le ministre Romuald Wadagni avait déjà fait une première mise en garde dans ce sens le jeudi 03 septembre 2020.