Le Conseil des ministres en sa session du mercredi 11 septembre 2024, a marqué son accord pour le déploiement de nouveaux Aspirants au métier d’enseignant (Ame) au ministère des enseignements maternel et primaire.
Le Bénin est de plain-pied dans les préparatifs de la rentrée scolaire 2024-2025. Lors du Conseil des ministres du mercredi 11 Septembre 2024, le gouvernement a marqué son accord pour le déploiement de 2431 Aspirants au métier d’enseignant (Ame) pour le compte du Ministère des enseignements maternel et primaire (Memp). Il ne s’agira pas de refaire un test d’évaluation afin d’incorporer de nouveaux admis dans la base de données. En effet, à l’issue du test d’Octobre 2022, il reste dans la base de données pour ce sous-secteur de l’enseignement 2.513 admis non encore affectés dans une école. Ce chiffre (2431) concerne les admis non encore affectés et qui ont marqué leur disponibilité car les responsables du secteur prennent toujours cette précaution. Cette décision participe à l’option du président Patrice Talon et de son gouvernement de permettre à l’apprenant d’avoir un enseignant devant lui en classe. C’est un défi majeur qu’ils s’emploient à relever depuis quelques années. A titre illustratif, on peut se rappeler de l’expérience des Ame, qui a été une solution du gouvernement pour régler un problème crucial qui se posait à l’école béninoise. Dans ce sous-secteur, jusqu’à novembre dernier, près de 15.000 aspirants ont bénéficié d’un contrat de travail dans le but de réaliser l’objectif d’un enseignant par classe. Ce nouveau besoin de réaliser l’objectif d’un enseignant par classe s’explique par plusieurs raisons dont l’augmentation du nombre de classes ouvertes en lien avec l’augmentation de la population scolarisée, des départs à la retraite et même des abandons. Il faut voir dans cette décision, le signe du sens du suivi et de la volonté du gouvernement de conduire avec méthode ces initiatives pour le bonheur des apprenants, en ne laissant personne en rade. Si l’année dernière (l’année scolaire 2023-2024) le problème a été réglé en novembre, il faut saluer l’effort d’anticipation cette année. C’est le signe aussi qu’on ne veut pas perdre du temps et garder les apprenants à l’école dès les premiers jours. Ça laisse à espérer que partout où il y a ce genre de problèmes, le gouvernement est à l’écoute et va s’employer à les régler. C’est une opportunité pour les Ame qui sont dans la base et en attente de déploiement. C’est la preuve que le gouvernement est à l’écoute des préoccupations des différentes cibles et couches et ne fait rien au hasard lorsqu’on se souvient du fait que beaucoup ont réclamé que ceux qui restaient encore dans la base soient déployés.
Léonce Adjévi