Le mardi 10 septembre 2024, le directeur général de la Société d’investissements et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin), Létondji Béhéton, était au domicile de l’ancien président de la République pour le remercier du déplacement effectué à la Gdiz la semaine écoulée pour visiter le hub industriel. Tout en exprimant sa fierté pour le travail abattu, Nicéphore Soglo a salué la transformation des produits locaux surplace. « Si on dit que le peuple noir sera là où nous en sommes aujourd’hui, personne ne croirait», s’est extasié le premier président de l’ère du renouveau démocratique. Il en a profité pour répondre à ses pourfendeurs qui agitent dans l’opinion qu’il a pris de l’argent pour reconnaître le merveilleux travail qui se fait à Glo-Djigbé. Lire des extraits de ses propos.
« Comme le dit le professeur Holo, si ton ennemi fait bien, tu dis qu’il fait bien. Si de Cotonou j’ai fait « CotoPavé », si lui il met du goudron, je dis c’est bien mon petit. A mon avis, au fond, tout ce que tout pays doit faire, c’est de transformer sa richesse surplace. C’est ce que nous avons essayé de faire ici à la Gdiz avec évidemment notre coton. Les gens ont dit qu’on m’a donné de l’argent pour saluer cela. Ai-je besoin encore d’argent à mon âge ? Je crois qu’il serait bon que vous puissiez dire ce que vous faites. Quels sont les produits dont je parle? C’est le coton. Après le coton, il y a la noix de cajou, le soja…C’est cela qui fait qu’on existe en tant que Nation. Si on dit que le peuple noir sera là où nous en sommes aujourd’hui, personne ne croira. Et cela est formidable. Je remercie à nouveau le directeur général de la Sipi-Bénin qui m’a rendu visite et qui confirme tout ce que j’ai vu. Je suis fier du travail qu’il fait. Je crois que les histoires de chiens écrasés dont on parle tout le temps-là, on va laisser ça de côté pour parler développement. La politique politicienne, je veux bien, mais parlons de développement. Comment on transforme la vie de nos concitoyens dans tel et tel domaine ».