(Elles rejettent la propriété du colis)
Un conducteur de tricycle et un piroguier ont comparu, en fin de semaine dernière à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans un dossier de présumé collaboration avec des terroristes dans le Nord du Bénin et au Niger. D’après les éléments présentés lors de l’audience devant la Criet, il a été retrouvé en leur possession, dix treillis et sept chaussures rangers bien emballés transportés par un tricycle à Malanville. Le conducteur de tricycle, un piroguier et son apprenti ont été arrêtés après la découverte. Mais le jeune apprenti a été relaxé lors des enquêtes préliminaires. Son patron et le conducteur de tricycle ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusés de vouloir aller livrer le colis à des terroristes Devant le juge, les deux prévenus ont été écoutés sur ce qui leur est reproché. Le conducteur a nié toute accointance avec les propriétaires du colis. Selon sa déposition, il a été sollicité par un petit qu’il reconnaît comme l’apprenti de son co-prévenu pour l’aider à transporter le colis au bord du fleuve Niger. Il a dit que le patron était également présent quand il a chargé le colis dans son tricycle. A son tour, le piroguier a rejeté la propriété du colis. Il a reconnu que c’est un apprenti qui a confié le colis au conducteur de tricycle, mais il ne connaît pas le propriétaire. Il a également reconnu que sa pirogue devait transporter le colis de l’autre côté du Niger. Les deux accusés ont indiqué ne pas connaître l’origine du colis. Le juge a demandé que le petit soit convoqué pour apporter des clarifications à la Cour. Le procès a été renvoyé au 24 octobre 2024.
Patrice Zoundé (Coll)