La dynamique du hautement social amorcée depuis quelques années, va se poursuivre en 2024. Le projet de loi de finances, gestion 2024 actuellement sur la table des députés prévoit un paquet de mesures à sensibilité sociale aux fins d’améliorer qualitativement le quotidien des Béninois notamment en matière d’assainissement du cadre de vie et de la protection sociale.
L’assainissement du cadre de vie, la protection sociale, les affaires sociales, tout comme l’éducation, l’eau, l’énergie, la santé, le numérique, la sécurité et la protection civile, l’emploi des jeunes, les sports, l’agriculture, et la microfinance sont d’importants secteurs par lesquels le gouvernement entend faire bouger les lignes en 2024 au profit des populations pour conforter la dynamique du hautement social qu’il en enclenchée il y a quelques années. Un coup d’œil sur le projet de loi de finances, gestion 2024, permet d’appréhender l’ambition du gouvernement d’améliorer qualitativement, mieux que par le passé, le quotidien des Béninoises et des Béninois. Au niveau de l’assainissement du cadre de vie par exemple, les actions phares projetées par le gouvernement concernent le projet d’assainissement pluvial de Cotonou et des villes secondaires, les travaux de la deuxième phase de développement des voiries des villes, l’achèvement des travaux de construction des logements sociaux, le renforcement de la politique d’indemnisation préalable et de relogement des personnes affectées par l’alignement des projets de développement, l’assainissement du cadre de vie.
Quid du volet social ?
Pour l’année 2024, en ce qui concerne les affaires sociales, le paquet des mesures sociales en cours dans les domaines de la protection sociale et de la santé sera reconduit. Plus spécifiquement, le nouveau programme de filets sociaux dénommé « Gbessoké » aménage pour les populations vulnérables, une assistance en renforcement des revenus de subsistance et un accompagnement professionnel pour une sortie définitive de la situation de précarité. A cela devrait s’ajouter, l’opérationnalisation de l’assurance maladie obligatoire qui sera, sauf cas cataclysme, une réalité de même que le nouveau dispositif de gestion des épidémies et autres urgences et situations de crise sanitaire. Pour accompagner la mise en œuvre efficace de toutes ces mesures, il est prévu un vaste programme de constructions d’hôpitaux et de centres de santé sur toute l’étendue du territoire nationale de même que la réfection et la construction des centres de promotion sociale. De façon globale, les dépenses à sensibilité sociale pour le compte de l’année 2024 sont évaluées à 1018 milliards 800 FCfa contre 896 milliards 700 FCfa en 2023.
A. T