Le député du Bloc républicain (Br), initiateur de la proposition de la loi portant révision de la Constitution, Assan Seïbou, pense que le rejet du document n’est pas un échec, mais plutôt un succès. Il l’a fait savoir au micro de Bip radio, après l’échec du projet au parlement.
Le rejet de la proposition de la loi portant révision de la constitution par ses collègues le vendredi 1er mars 2024, n’est pas un échec. C’est plutôt un succès. Et il en est convaincu. Lui, c’est le député du Bloc républicain, Assan Seïbou, initiateur de la proposition de la loi. Il l’a affirmé sur Bip radio ce samedi 2 mars 2024. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il est plutôt satisfait du résultat obtenu. « D’abord, mon sentiment est un sentiment de satisfaction. J’ai déposé une proposition, c’est-à-dire mes idées. J’ai demandé à mes amis ou à mes collègues députés de se prononcer là-dessus et la procédure a suivi son cours, au moins, j’ai recueilli 71 députés qui sont pour qu’on examine le document et qui trouvent de l’intérêt dans le document que j’ai déposé, c’est déjà une satisfaction. C’était mon idée personnelle. Si je n’avais pas fait cela, je serais resté avec mon idée à moi tout seul et je l’ai dit, c’est un problème de la nation que je posais. Je ne posais pas un problème personnel. En conséquence, je tire vraiment une grande satisfaction. Donc, du point de vue personnel, je vais dire que c’est un succès, ce n’est pas un échec puisque j’ai eu 71 députés qui ont adhéré à mon idée. Ce n’est déjà pas mal et je l’avais dit quelle que soit l’issue du vote, je prendrai acte ça ne me gêne pas et aussi avoir animé la vie politique, c’est mon travail », a-t-il affirmé. À la question de savoir, la suite par rapport à ce rejet, il a déclaré qu’une fois que l’Assemblée vote le rejet de la proposition, vous n’introduisez pas. « Peut-être vous introduirez une autre proposition qui peut prendre ça en compte. Je ne sais pas, mais pour ça là c’est classé. Il faudra attendre la suite d’autres choses puisque nous sommes dans une phase de règlement de ses problèmes. Nous allons nous tourner maintenant vers le Code parce que le Code devait être conditionné dans certains de ces passages aux dispositions de la Constitution », a-t-il ajouté. Il est à rappeler que la proposition de loi portant révision de la Constitution a été rejetée par 71 voix pour, 35 contre et 2 abstentions dans la nuit du 1er au 2 mars 2024.