Ghana : Les Lgbtq risquent trois à cinq ans de prison

(La promulgation de la nouvelle loi dans quelques jours)

Une nouvelle loi va bientôt entrer dans l’arsenal juridique ghanéen. Il s’agit de la loi contre les minorités sexuelles et de genre, connues sous le sigle Lgbtq ou d’autres variantes (LGBTQIA+, MOGAI), correspondent aux personnes notamment Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Trans, Queer, Intersexes et Asexuelles, c’est-à-dire celles qui ne sont pas hétérosexuelles, pas cisgenres ou pas dyadiques. Elle a été adoptée par l’Assemblée nationale le mercredi 28 février 2024. La peine encourue va jusqu’à trois ans de prison pour les personnes reconnues comme étant membres de la communauté LGBTQ, et cinq ans pour les personnes qui soutiennent ces communautés.

Le président de la République Nana Akuffo-Addo dispose de moins d’une semaine pour promulguer la loi afin qu’elle entre en vigueur.

Mais aussitôt la loi votée, des associations et des voix internationales se mobilisent dans le pays pour empêcher sa mise en œuvre.