Le lundi 18 novembre 2024 a marqué le lancement d’un atelier dans le département de l’Atacora, organisé dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance (Pacoso-Pev-Lct). Cet événement, qui s’est tenu à la préfecture du département, a réuni les Forces de défense et de sécurité (Fds) locales, dans un objectif ambitieux de renforcer les capacités de ces acteurs clés dans la lutte contre l’extrémisme violent et la prévention des conflits.
L’initiative a été portée par le gouvernement béninois à travers le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique avec le soutien financier du Royaume des Pays-Bas et la mise en œuvre du Pnud. Ce programme vise à renforcer la cohésion sociale au Bénin et à contribuer à la prévention du terrorisme et des actes d’extrémisme violent, des enjeux de plus en plus préoccupants à l’échelle régionale. L’objectif principal de cet atelier est de sensibiliser et de former les Forces de défense et de sécurité sur les enjeux de l’extrémisme violent et du terrorisme dans le contexte béninois, en mettant l’accent sur les stratégies de prévention et de lutte adaptées à la réalité locale. La coordonnatrice du projet Pacoso-Pec-Lct, Sakinatou Bello, lors de son discours d’ouverture, a rappelé que le projet ambitionne de « renforcer la cohésion sociale » et « contribuer à la coproduction de la sécurité », en brisant les barrières existantes entre les communautés et les Fds. Ce travail collaboratif est essentiel pour assurer la paix et la stabilité au sein de la société béninoise. Lors de la cérémonie d’ouverture, le commissaire principal de Police Dieudonné Hounssa, représentant le directeur départemental de la Police républicaine Atacora, a souligné l’importance de cet atelier pour l’ensemble des acteurs de la sécurité. Il a insisté sur la nécessité d’un engagement actif de ses collègues pour qu’à l’issue de cet atelier, un véritable changement de comportement soit observé. Il a appelé à une prise de conscience collective visant à renforcer les relations entre les Fds et la population, contribuant ainsi à la préservation de la paix et à la promotion de la cohésion sociale.
Les communications prévues
Pour atteindre ses objectifs, l’atelier a prévu une série de communications qui abordent des questions essentielles. La première session a été dédiée à l’examen des enjeux liés à l’extrémisme violent et au terrorisme au Bénin. Les discussions ont porté sur les facteurs qui contribuent à l’essor de ces phénomènes dans le pays, ainsi que sur les stratégies nécessaires pour y faire face. Les obstacles à la mise en œuvre de ces stratégies ont également été identifiés, avec un focus particulier sur les défis locaux et régionaux.
Géraud Adoukonou (Br Atacora-Donga)