Porto-Novo, la ville capitale doit absolument changer de visibilité pour être un meilleur pôle d’attractivité pour les touristes venant du monde entier. C’est le leitmotiv du maire de la ville Charlemagne Yankoty et son conseil municipal. A cet effet, plusieurs actions sont en cours pour l’atteinte de ces objectifs.
Charlemagne Yankoty, maire de Porto-Novo Pour le maire Charlemagne Yankoty, 100 millions de francs Cfa sont mobilisés dans le cadre de la libération de la berge lagunaire située dans le premier arrondissement. A cet effet, plusieurs réalisations sont concentrées dans le premier arrondissement. Le maire Yankoty et tout le Conseil municipal sont engagés à changer le visage du premier arrondissement de Porto-Novo, puisque selon l’édile de la ville capitale, le premier arrondissement, est la vitrine, le cœur de Porto-Novo. C’est le lieu qui leur permettra d’attirer beaucoup de touristes du monde entier. « Les touristes, s’ils doivent visiter PortoNovo, seront beaucoup plus concentrés dans le premier arrondissement parce que c’est là où se trouvent les vestiges », a déclaré le maire Charlemagne Yankoty. L’autorité municipale a cependant mis en exergue un constat très amer qu’il essaie de résoudre au plus tôt. Il s’agit de l’état d’insalubrité notoire enregistré dans ledit arrondissement. «C’est pour cela, qu’avec le projet Porto-Novo ville verte, le conseil municipal a décidé de faire beaucoup d’assainissement. A cet effet, quatre voies sont pavées actuellement et assainies avec des ouvrages d’assainissement de caniveaux. En plus de cela, les rénovations des places, à savoir la place Tê Agbanlin déjà achevée, l’obélisque Abessan, la place Dédomè au niveau du palais d’Eté du roi Toffa etc. Mais ces aménagements n’auront de sens que lorsque nous aurons travaillé de façon logistique, c’est-àdire, nous allons prendre tout l’ensemble», a insisté le maire Charlemagne Yankoty. « La promenade aujourd’hui, c’est un investissement d’environ 1.877.000.000 de FCfa. Malheureusement, si vous observez cette trajectoire, ça passe beaucoup dans des zones insalubres », a rajouté Charlemagne Yankoty. Du coup, le conseil municipal a décidé d’exproprier les gens, de récupérer les espaces en plus de la libération de la berge qui est une propriété de l’Etat.
Les occupants des lieux sensibilisés
Le premier citoyen de la ville de Porto-Novo a par ailleurs saisi cette occasion pour sensibiliser les concitoyens environnants. Il a confié que la mairie n’a d’autre choix que de faire exécuter la décision qui lui est parvenue. Mais au-delà de cette décision, selon le maire Charlemagne Yankoty, « Nous-mêmes, nous voulons procéder à la préservation de cette zone pour en faire véritablement une zone touristique, parce qu’il faut y installer des infrastructures touristiques. Par conséquent, on est obligé de récupérer ces zones, parce que nous avons constaté qu’à la suite de nos investissements, les gens ont commencé par construire. Mais, c’est une zone humide. Aujourd’hui, avec le Pgud, on ne peut plus délivrer des permis de construire comme ça sur ces zones. Le conseil a validé le Pgud. C’est un nouveau processus qui va appeler de notre part, le changement de comportement. PortoNovo ville verte, c’est un projet phare qui nous permet de faire des réalisations pour changer le visage de Porto-Novo », a expliqué l’édile de la ville, Charlemagne Yankoty. Pour l’atteinte des objectifs, le maire a invité les têtes couronnées et les “Xwédoutô” qui sont beaucoup plus installés dans la zone, à accompagner la ville. Nous allons travailler de commun accord pour voir comment nous allons agir. On n’agira pas parce qu’on veut agir. Mais on agira conséquemment. Donc, nous appelons véritablement à votre soutien pour que ce projet soit une réalité. La promenade s’étendra sur trois kilomètres et pour la première phase, elle va commencer depuis l’Assemblée nationale jusqu’au boulevard extérieur au niveau du quartier Agbokou, surtout Agbokou Adjèdon Anamon. Je voudrais inviter les concitoyens et les concitoyennes de Porto-Novo à donc travailler pour nous aider à assainir notre berge lagunaire qui a besoin de nous tous pour être un cadre agréable”, a conclu le maire Charlemagne Yankoty.
Martial Agoli-Agbo (Br Ouémé-Plateau)