Réunis en session extraordinaire le lundi 2 octobre 2023, les députés ont voté le budget 2024 de l’Assemblée nationale qui s’élève à plus de 24 milliards de FCfa.
24.788.969.569 de FCfa, c’est le montant du budget de l’Assemblée nationale pour l’année 2024. Il a été voté par les députés réunis en session extraordinaire le lundi 2 octobre 2023. Ledit budget est en diminution par rapport à celui de 2023 en cours d’exécution qui s’éleve à 25.055.356.369 de FCfa. 80 députés ont répondu à l’appel du président de l’institution parlementaire, Louis pour le compte de cette 3ème session extraordinaire. Laquelle session est entièrement consacrée à l’examen du budget de l’Assemblée nationale, gestion 2024 qui a connu un vote avec 72 voix pour et 28 contre. L’examen dudit budget en procédure d’urgence a été demandé par 16 députés. Soumise au vote, par le président de séance, ladite procédure a été approuvée par 57 députés. 19 députés du groupe parlementaire « Les démocrates » l’ont rejeté. Ainsi, la commission des finances du Parlement présidée par le vice-président Dénis Glégbéto, a soumis son rapport final à la plénière tard dans la nuit. La plénière souveraine a donc examiné de fond en comble ce rapport et l’a adopté au palais des gouverneurs à Porto-Novo aux environs de 00 heures 19 minutes. Le rapport soumis à l’appréciation des députés porte sur le montant sus-évoqué. C’est de ce budget que le Parlement béninois aura besoin en 2024 pour son bon fonctionnement. Le document qui a été présenté aux députés fait le point de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2023. A la date du 30 septembre 2023, l’exécution dudit budget se chiffre à 18.305.892.425 de FCfa, base engagement. C’est suite à cela que 72 députés ont voté pour ce budget contre 28 qui sont les députés de l’opposition. « Ce budget présenté n’est pas un budget imposé. C’est nous-mêmes qui avons fait les documents qui ont permis de l’élaborer», a clarifié le numéro 1 du Parlement. Pour lui, le budget ne peut pas s’élaborer sans tenir compte des critères de convergence et de la lettre de cadrage. « Nous sommes tout juste conscients de notre situation de pays en émergence. Le pouvoir exécutif ne nous impose rien », a fait savoir le président Louis Vlavonou qui n’a pas manqué de rappeler chaque député à sa responsabilité peu avant le vote. Malheureusement, cet appel n’a pas été entendu des députés du parti « Les démocrates » qui ont préféré voter contre.
Martial Agoli-Agbo
(Br Ouémé-Plateau)