« Par rapport aux remous suscités par la révision du Code, il y a beaucoup de mauvaise foi. Nous sommes passés de 83 députés à 109 aujourd’hui. Il y avait un seuil de 10 % sur l’ensemble du territoire qui avait été fixé en 2019 lorsqu’il y avait 83 députés pour avoir accès au partage des sièges. Aujourd’hui, nous sommes à 109. Il est demandé simplement que ceux qui réussissent à aller aux élections individuellement, dès qu’ils ont les 20%, ils sont éligibles. D’autres peuvent avant même d’aller aux élections, conclure des accords de gouvernance qui ne sont pas des alliances. Les accords de gouvernance et de coalition parlementaire, c’est quand les partis n’arrivent pas à obtenir les 20%. A travers les 20%, il est recherché la représentativité des partis politiques. Par le passé, les gens se faisaient élire dans leur circonscription électorale. Nous ne voulons plus de ces partis. Nous voulons des partis qui ont une assise sur l’ensemble du territoire national. Sommes-nous d’une autre planète pour ne pas voir ce qui se fait ailleurs ? L’amour du pays doit nous imposer une certaine rigueur qui passe par la prise de certaines mesures énergiques comme ce que nous venons de faire au niveau du Code électoral afin qu’on ait au maximum 4 ou 5 partis politiques qui vont animer la vie politique. Pourquoi penser que les 20% ne peuvent pas être obtenus ? Tout le monde peut l’avoir. Si les 15 partis qui ont aujourd’hui une existence légale veulent, ils peuvent avoir les 20%. Il suffit juste d’occuper le terrain et les résultats seront au rendez-vous après les élections de 2026. Le seuil de 15% pour le parrainage à la Présidentielle a été fixé en tenant compte de l’objectif premier qui est de ne pas avoir une pléthore de candidatures à la Présidentielle. De 83 députés, nous sommes aujourd’hui à 104 députés. Pour le seuil, nous ne sommes pas allés à 20%. Nous nous sommes arrêtés à 15% ».
Source : Reporter Bénin Monde