Dans le cadre de l’étude en commun du projet de Budget général de l’Etat (Bge) exercice 2025, il est alloué plus de 27 milliards de francs Cfa, soit 26.983.853.000 de FCfa, au ministère des Affaires sociales et de la microfinance. Véronique Tognifodé, numéro 1 de ce département, a pu avoir l’accord des députés sur les grandes lignes de son budget.
Au titre de la gestion 2025, le ministère des Affaires sociales et de la microfinance a bénéficié d’un budget global qui s’élève à la somme de 26.983.853.000 de francs Cfa contre 25.456.173.000 Francs Cfa en 2024, soit une hausse de 6,00%, tiré notamment par les dépenses d’investissement public qui ont connu une hausse de 67,44% par rapport à 2025. En dehors de la poursuite des grandes réformes engagées au cours des années antérieures, il est indiqué que les ressources affectées au budget 2025 dudit ministère seront consacrées aux principales activités phares ci-après : le démarrage effectif des travaux de construction et d’équipement des Guichets uniques de protection sociale, le lancement des travaux de rénovation des Centres de formation spécialisés des personnes handicapées et des Centres de promotion sociale des aveugles, la prise en charge de 150000 ménages pauvres extrêmes dans les 77 Communes à travers des transferts monétaires pour la subsistance alimentaire et la mise en place des activités génératrices de revenus (50.000 FCfa x 2) grâce au programme Gbessoké, le relèvement économique de 2.500 ménages victimes de chocs climatiques à raison de 200.000 FCfa par ménage et la mise en place d’un système intégré de gestion au profit du ministère. Il y a également l’intensification de l’assurance maladie obligatoire, le lancement de la première phase d’extension du volet Arch formation au profit de 4 nouvelles communes, l’accompagnement de 3000 artisans par l’octroi de crédits d’équipements, l’extension complète de l’implémentation de l’initiative des classes socio-éducatives, l’appui aux établissements inclusifs d’éducation et de formation des personnes handicapées à travers une subvention annuelle, la poursuite du paiement des aides financières aux étudiant(e)s handicapés non boursiers, le démarrage du Projet de prise en charge intégrée des enfants de la rue, la poursuite de la prise en charge des enfants autistes, l’appui à l’entrepreneuriat des personnes handicapées, la mise en place et l’opérationnalisation du Centre d’assistance psychiatrique et d’accompagnement des personnes en situation de mendicité, et l’établissement des cartes d’égalité de chance au profit des personnes handicapées. Elle a en outre annoncé la poursuite du paiement des aides financières aux parents vulnérables donnant naissance aux triplés et plus, l’extension des interventions du Projet d’éducation financière et de protection des clients des Sfd, le démarrage du Projet d’accroissement de la résilience climatique et économique des petites entreprises agroalimentaires dirigées par les femmes (Arcepe-Ahinadjè), la poursuite et le renforcement du micro crédit Alafia. « Je voudrais préciser que le budget du ministère des Affaires sociales et de la microfinance n’est qu’une partie des charges du volet social évaluées à plus de 40% du Budget général de l’Etat…», a précisé la ministre Véronique Tognifodé.
Jules Yaovi Maoussi (Br Ouémé-Plateau)