Le 25 novembre de chaque année est consacré à la célébration de la Journée de lutte contre les Violences faites aux femmes et aux filles. Pour marquer d’une pierre blanche l’évènement, le ministère des Affaires sociales et de la microfinance organise une campagne nationale de seize jours d’activisme contre les Vff. L’initiative a été lancée le samedi 25 novembre 2023 par la ministre des Affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé en présence des cadres de l’Inf et d’autres partenaires autour d’un cocktail dînatoire.

Du 25 novembre au 10 décembre 2023, les réseaux sociaux, les médias et autres canaux de communication et d’informations seront animés par des messages de sensibilisation en marge de la « Campagne 16 jours d’activisme contre les violences faites aux filles et aux femmes » initiée par le ministère des affaires sociales et de la microfinance en vue de mobiliser les acteurs pour poursuivre les actions en faveur de la réduction sensible des cas de Vff au Bénin. De façon spécifique, il s’agira de mettre en lumière, à travers une vaste campagne médias impliquant les images des personnalités de la République, les artistes humouristes et chanteurs, les blogueurs, influenceurs et hommes des médias les voies de recours les nouvelles dispositions et les actions menées dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Par ailleurs, des personnalités seront identifiées et leurs photos seront utilisées pour concevoir des visuels et une vidéo à publier pendant les seize jours avec le hastag « amazones engagées contre les violences faites aux femmes et aux filles » que toute autre personne pourra utiliser pour soutenir la campagne dans les médias et sur les réseaux sociaux. Selon Huguette Bokpè Gnacadja, présidente l’Institut national de la femme, la mobilisation de tous les acteurs contre les Vff est indispensable dans le contexte actuel. Dans la même optique, la ministre en charge des Affaires sociales, Véronique Tognifodé, a indiqué que les artistes, webactivistes, influenceurs et journalistes sont tous artisans du changement de mentalité selon lequel la femme et la fille ne doivent plus être chosifiées, bafouées, harcelées humiliées, mais plutôt protégées pour totalement s’épanouir dans la société et participer activement, dignement et entièrement à l’édification de la nation. « Chers acteurs de communication, nous vous appelons à vous engager auprès de nous, vos sœurs, vos mères, vos épouses, vos filles pour faire reculer les normes sociales contraires à la marche de l’histoire, reconnaitre et combattre tous abus, toutes exploitations qui transforment la cohabitation pacifique en une souffrance psychologique multiforme et complexe », a-t-elle lancé. Un appel qui a reçu un écho favorable de la part des personnalités et invités présents.
Mohamed Y. Amoussa (Coll)