(Il n’est pas le seul …et le dernier mot revient au futur candidat Patrice Talon)
Si les partis Bloc républicain et Moele-Bénin ont déjà désigné leur candidat et que l’Udbn entend se soumettre à la décision du président Talon, le prochain défi est le choix du candidat au poste de Vice-président. Sur l’émission dominicale « Le décryptage » de la chaîne de télévision E-Télé dimanche 1er novembre 2020, le Consultant politique, Agapit Napoléon Maforikan a abordé le sujet. Pour l’Expert électoral, le ministre d’Etat chargé du Plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a le profil qu’il faut pour être le colistier de Patrice Talon mais le dernier mot revient au chef de l’Etat, future candidat. Il en a profité pour déplorer le fait que les autres forces politiques soient encore dans l’attentisme à 6 mois de l’élection présidentielle.
La bataille sera rude au sujet de la désignation du Vice-président de Patrice Talon, candidat désigné du Bloc républicain et de Moele-Bénin à la Présidentielle de 2021. Dans le lot des probables colistiers du chef de l’Etat, le Consultant politique et Expert électoral, Agapit Napoléon Maforikan, a trouvé un profil qui peut faire le job. Il s’agit du Secrétaire général national du Bloc Républicain (Br), Abdoulaye Bio Tchané. Selon l’invité de la journaliste Angèle Toboula, l’ancien président de l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt) est bien indiqué pour occuper ce fauteuil. En effet, soutient l’ancien Conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), Abdoulaye Bio Tchané a la carrure, ayant été ministre d’Etat chargé du Plan et du développement pendant près de cinq ans, ancien ministre de l’Economie et des finances, ancien Directeur Afrique du Fmi, ancien Président de la Boad et ancien fonctionnaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao). Outre ces expériences professionnelles, le Consultant politique trouve qu’il a le tempérament pour faire le job. « Ce n’est pas un agité. C’est un homme pondéré. Il a l’avantage géographique. Mieux, il ne saurait perturber le mandat, parce qu’il ne peut être dauphin en 2026, vu qu’il aurait dépassé les 70 ans exigés par la Constitution », a-t-il fait observer. Outre le Bloc républicain, l’Union progressiste (Up), bien que n’ayant pas encore fait son choix, aura aussi son mot à dire. Autant que le Bloc républicain, Moele-Bénin et l’Udbn, la première force politique du pays va œuvrer pour que son choix passe. Au regard de tout ce qui précède, le Consultant politique estime que l’enjeu est le choix du Vice-président. « Peut-être qu’ils vont suggérer des noms au président Patrice Talon mais, au finish, ce sera le futur candidat qui aura le dernier mot, parce que ni le Code électoral ni la Constitution n’a prévu le mode de désignation du colistier », a-t-il indiqué. Pour rappel, conformément à l’article 43 nouveau de la Constitution du 11 décembre 1990 révisée, le président de la République est élu en duo avec un Vice-président de la République. Le chef de l’Etat a été choisi comme le candidat des partis Bloc républicain et Moele-Bénin à la Présidentielle de 2021. En ce qui concerne le candidat au poste de Vice-président, jusque-là, ils n’ont pas encore opéré un choix clair à 6 mois du scrutin. Mais, quand on écoute les députés Robert Gbian et André Okounlola, a informé Agapit Napoléon Maforikan, il n’est pas question que ce portefeuille échappe au parti symbolisé par le cheval blanc cabré.
Les autres candidats dans l’attentisme
Au cours de cette émission de décryptage de l’actualité de la semaine écoulée, Agapit Napoléon Maforikan a déploré le fait qu’à six mois de cette importante joute électorale, la plupart de ceux qui nourrissent des ambitions présidentialistes se cachent pour le moment, si bien qu’aucun visage officiellement au poste de président et de Vice-président ne s’affiche excepté Patrice Talon qui est désigné mais qui ne s’est pas encore prononcé et Joël Aïvo qui mène des quelques actions sur le terrain. Cette attitude singulière, à l’avis de l’Expert électoral porte des germes d’inquiétudes. Surtout que la question du parrainage est en train d’être résolu car des élus des partis Bloc républicain et Union progressiste promettent de parrainer d’autres candidats pour assurer la diversité de choix aux électeurs. L’invité de la journaliste Angèle Toboula a alors souhaité qu’ils se dévisagent tôt afin que des débats contradictoires puissent avoir lieu sur les contenus des projets de société. Cela, pour permettre au peuple de savoir ceux qui veulent le diriger.