La rentrée scolaire 2024-2025 s’approche à grand pars. A une vingtaine de jours de la nouvelle rentrée, Christian Lokossou (photo), Secrétaire général fédéral de la FédéSen/Csa-Bénin fait le point des préparatifs au niveau du monde syndical. Ses propos ont été recueillis par les confrères de Fraternité Fm.
La rentrée scolaire 2024-2025 est dans un peu plus de deux semaines. A quelques semaines de cette nouvelle année scolaire, comment vous vous préparez au niveau du monde syndical ?
Christian Lokossou : Nous, on est prêt, les enseignants et syndicats de même. On n’a pas besoin de savoir si les autorités sont prêtes ou pas. Ce que nous savons, est que nous sommes allés en vacances et les vacances sont à leur terme. Nous sommes pressés de revoir nos enfants.
Qu’est-ce que vous avez déjà fait pour être si prêt au niveau du monde syndical alors qu’on se dit qu’il y a des détails à régler?
Nous, on a toujours montré notre bonne foi, notre détermination, notre partition à faire développer le pays. On a opté pour ce métier et on ne peut qu’être prêts. C’est quand nous allons constater que le gouvernement de son côté n’est pas prêt que nous allons prendre nos dispositions.
On sait que vous avez toujours des revendications syndicales, des revendications non satisfaites. Nous voulons en savoir davantage.
Il y en a assez. Je l’ai dit tantôt, à la reprise nous allons voir si le gouvernement s’est mis au pas avec nous. Il y des formations annoncées mais qui, jusque-là n’ont pas été faites. C’est avec un goût amer que nous voulons effectuer cette rentrée. Nous avons l’habitude de bénéficier de certaines primes à la veille de chaque rentrée scolaire, mais elles sont saucissonnées. Elles sont désormais mensualisées et reparties sur les douze mois. Nous sommes déjà habitués à ces primes et on les guette à la veille de chaque rentrée scolaire. Rien qu’à savoir que les primes nous attendent à quelques jours de la rentrée, ça nous donne du baume au cœur. C’est avec ça que nous effectuons la rentrée très souvent et on ne peut pas avoir honte de le dire. Beaucoup d’enseignants se demandent maintenant comment effectuer la rentrée parce qu’on en est habitué. Parlant toujours des revendications, je veux mettre l’accent sur le volet formation. Il y a des enseignants de la promotion des contractuels de 2008 à 2016 qui attendent d’être reversés, Je veux parler des Ame. Il faudrait que le volet formation devienne effectif pour leur donner du baume au cœur et qu’il soit organisé en faveur de certains, des examens professionnels. C’est pareil au niveau du secondaire puisqu’il y a des promotions qui sont aussi exclus du reversement.
Le cas des enseignants radiés, c’est vrai qu’ils ont été rappelés mais est-ce que c’est totalement effectif sur le terrain ?
Les enseignants radiés ont été rappelés. Il y en a qui n’ont pas repris et ont choisi de ne pas répondre à l’appel. Il n’y a là rien à faire pour les obliger à revenir.
Est-ce que vous avez eu des garantis vis-à-vis du gouvernement par rapport à ces différentes revendications qui sont restées jusqu’ici non satisfaites ?
Je ne parlerai pas de garanties mais plutôt de promesses ou d’arrangements qui ne sont toujours pas respectés. Nous restons toujours sur notre faim tant que ces promesses ne sont pas respectées et ces engagements pris.
Sous quel signe placez-vous cette nouvelle année scolaire et quels sont les objectifs fixés en termes de résultats ?
Mieux faire comme auparavant est notre objectif. Nous allons produire des résultants encore plus meilleurs par rapport aux années précédentes. Nous avons cette responsabilité envers les enfants puisqu’ils sont les nôtres. A cet effet, je demande aux collègues et camarades de toujours donner le meilleur d’eux-mêmes pour faire ce pour quoi ils sont recrutés et ne pas toujours penser aux devoirs des autorités, mais de bien faire ce qui leur revient comme devoir.
Source: Fraternité Fm