Indéniablement, Charles Toko a laissé ses marques à la mairie de Parakou, et demeurera une référence. C’est du moins ce qu’on peut conclure à la lecture des résultats du rapport d’audit rendu public par la Commission nationale des finances locales (Conafil). Parakou est classée première en matière de gestion des Fonds d’appui au Développement des Communes (Fadec) au titre de l’année 2019 sur les 77 communes du Bénin.
3ème après la gestion 2018 avec 86,5 points, Parakou entre désormais dans le cercle des grands grâce à la gestion rigoureuse de l’ex-édile Charles Toko. La ville a obtenu 93,75 points de performance. Elle est classée première en matière de gestion des Fonds d’Appui au développement des Communes (Fadec) au titre de l’année 2019. Elle est suivie d’Avrankou avec 89,25 points, Banikoara 89,25 et Nikki 87,25. Elle a ainsi fait des pas de géant quand on considère qu’elle était 3ème en 2018 avec 86,5 points. Ce record évocateur n’aurait pas pu être obtenu sans la gestion de Charles Toko. Ce qui vient lever tout doute sur les compétences pourtant avérées de l’homme. Ce résultat obtenu est aussi à mettre à l’actif du Conseil municipal qu’il a su diriger de main de maître. Pour qui connait la rigueur dont a toujours fait montre le maire honoraire Charles Toko, ce résultat est le fruit de son engagement personnel et sans faille à révéler Parakou sur tous les plans. Il n’est donc pas excessif d’arguer que, bien qu’il ait passé la main, temporairement peut-être, il reste une ressource sûre, un animal politique, un modèle de dirigeant et pour la jeunesse béninoise entière. Les faits établis et reconnus par des institutions de renom continuent de parler de lui. Il est important de remarquer qu’au-delà de la détermination du maire et de sa valeureuse équipe, les agents de la mairie et le conseil municipal, l’accompagnement de l’Association pour le Développement des Communes du Borgou (Adécob) a été déterminant avec les audits à blancs initiés en guise de test avant ceux de la Conafil, sans oublier l’appui-conseil du préfet du Borgou Djibril Mama Cissé. Il est important de reconnaître et saluer le mérite de toutes ces forces unies pour un même but : celui de révéler la commune de Parakou. Il est à souhaiter que cette méthode de gestion fasse école pour les équipes communales en place pour le rayonnement de nos structures décentralisées en vue d’un renforcement de la performance de la gouvernance à la base.
Wilfrid Noubadan