Interrogée sur sa probable participation aux élections législatives du 8 janvier 2023, l’ancienne présidente de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau a plutôt servi une réponse expéditive. La question semble ne pas être une priorité pour la présidente de l’Institut national de la femme (Inf) qui dit être hantée par l’obsession de réussir sa mission dans ses nouvelles attributions.
Claudine Afiavi Prudencio ne fait pas de sa participation aux prochaines élections législatives, une préoccupation majeure. A en croire la farouche défenderesse des droits de la femme, ce n’est pas seulement en politique qu’on peut se rendre utile à sa nation. « Mes nouvelles fonctions sont une continuité de mon engagement public et donc, je me retrouve parfaitement dans ce que je fais… », a-t-elle laissé entendre. Pour la présidente de l’Institut national de la femme (Inf), réussir sa mission passe avant toute autre considération. « …C’est l’obsession de réussir ma mission qui m’habite aujourd’hui », a martelé l’invitée de Donklam Abalo sur l’émission intitulé « L’entretien du Dimanche ». Même si elle ne fait aucun mystère sur son engagement à œuvrer pour une forte représentativité des femmes au sein de la neuvième Législature, Claudine Prudencio dit n’être pas préoccupée outre mesure, par son alignement dans les starting-blocks de ces joutes électorales. « Etre candidate aux élections législatives prochaines, est un combat qui n’est pas celui que je mène actuellement», a tranché l’ancienne présidente d’honneur de l’Udbn dont le parti a fusionné, depuis octobre 2021, avec le Bloc républicain. A la question de savoir ce qu’elle ferait si le chef de l’Etat l’invitait expressément à participer à cette élection, Claudine Afiavi Prudencio, s’est contentée d’un «J’aviserai» pour taire les polémiques sur le sujet. Une réponse plutôt évasive qui laisse comprendre que les jeux restent totalement ouverts pour ces élections pour lesquelles des agitations s’observent déjà au sein des différentes chapelles politiques.
Gabin Goubiyi